vendredi 21 novembre 2008
Un faux-rhum de mauvaise cuvée ! En dehors du nickel, un salut ?
Le forum de M. Rosada sur TNC, pour ceux qui l'ont regardé pensant s'informer voire s'instruire un peu, a été du plus pur style: "plus nul je meurs...".
Le thème en était: le développement économique à l'horizon 2025 et les alternatives (!?) au nickel.
Seul M. Rosada a tenu la route, dans son rôle, ses invités étaient hors du chemin pratiquant platitude, langue de bois et lapalissade sans même s'en rendre compte ! En dehors du fait que, même dans leurs attitudes physiques, leurs postures, leurs manières de prendre la parole, déjà, on avait envie de "se sauver".
Même en écoutant attentivement et en étant concentré, je n'ai rien appris de nouveau ou d'original; aucune intervention approfondie ou construite ... Ces gens, dont l'une est notre "ministre" de l'économie, enfermée dans ses certitudes et dans celles de son "parti" plusieurs fois évoqué comme un paravent, un autre présenté comme "diplômé d'HEC" et qui, par sa prestation plus que médiocre, en a donné une bien pâle image, et les autres à peine moins mauvais, m'ont semblé subir la moiteur tropicale sans pouvoir donner une quelconque image dynamique et positive de l'avenir de Notre Pays.
D'abord, soyons clair -provocation ?- il n'y a pas d'alternative au nickel en Nouvelle-Calédonie pour les cent ans à venir. C'est dans la tête de personne. La Nouvelle-Calédonie, la vraie, n'y pense même pas, tout le reste c'est blabla et compagnie. Ceux qui croient le contraire, s'ils existent, soit font semblant, soit ne font pas partie des "générations-nickel-TEC" (Toutes Ethnies Confondues) qui ont traversé les cent cinquante dernières années de Notre pays.
Donc, le nickel est là et bien là avec son économie dont nous sommes tous fiers. Et c'est bien ce qui fait l'originalité de notre archipel. Je dirais même - provocation ?- son attrait ... Eh oui!
Accessoirement, il y a un superbe lagon, des îlots magnifiques, une barrière de corail exceptionnelle, des forêts exubérantes, des montagnes affirmées, des populations "exotiques" (kanak, caldoches, avec leurs cultures "authentiques"), des index de correction dilatés par la chaleur tropicale ...
Accessoirement, il y a des touristes, des éleveurs de bovins, des cultivateurs ...
... --- ...
Imaginez un tout petit moment, pas trop longtemps pour éviter le cauchemar - provocation ? - la Nouvelle-Calédonie ... Sans son nickel; allez, faîtes un effort, que serait-elle à l'heure actuelle ? Que seriez-vous ? Où seriez-vous ?
- Provocation ?- Moi, mes aïeux y sont arrivés avant Jules Garnier, comme coolie de paddon, ou pour cultiver la canne à sucre comme dans leur île d'origine, l'Ile Bourbon, alors le nickel ... Les Kanak utilisaient déjà les bienfaits du nickel, sans métallurgie ... Nickel qui "coulait" dans les plantes endémiques des massifs cuirassés ... Pour se soigner !
... --- ...
Je propose donc que nous pensions sans vergogne notre économie avec le nickel au "centre du dispositif" économique, ce qu'il est "naturellement". Penser cette économie nickel non plus comme une honte, mais comme une chance. Un nouveau paradigme économique, social et environnemental en quelque sorte, qui dépasserait les conflits d'intérêts, qui transcenderait notre vision du développement, nos lignes budgetaires, nos prévisions d'investissements, harmoniserait les relations entre les différents secteurs économiques.
Il s'agit de ne plus nous effaroucher de mettre l'économie nickel au centre du développement du siècle à venir, et partant de là, d'en penser les conséquences, bonnes et mauvaises, de ce choix et de les anticiper !
Le nickel est LA ressource de la Nouvelle-Calédonie, CELLE QUI PEUT NOUS DONNER LES MOYENS de faire vivre décemment sa population, de l'éduquer convenablement, de fonder une société socialement juste, de sauvegarder nos cultures ... Mais aussi, - sans provocation ?- de protéger son lagon, sa nature et de les partager avec nos visiteurs.
Le thème en était: le développement économique à l'horizon 2025 et les alternatives (!?) au nickel.
Seul M. Rosada a tenu la route, dans son rôle, ses invités étaient hors du chemin pratiquant platitude, langue de bois et lapalissade sans même s'en rendre compte ! En dehors du fait que, même dans leurs attitudes physiques, leurs postures, leurs manières de prendre la parole, déjà, on avait envie de "se sauver".
Même en écoutant attentivement et en étant concentré, je n'ai rien appris de nouveau ou d'original; aucune intervention approfondie ou construite ... Ces gens, dont l'une est notre "ministre" de l'économie, enfermée dans ses certitudes et dans celles de son "parti" plusieurs fois évoqué comme un paravent, un autre présenté comme "diplômé d'HEC" et qui, par sa prestation plus que médiocre, en a donné une bien pâle image, et les autres à peine moins mauvais, m'ont semblé subir la moiteur tropicale sans pouvoir donner une quelconque image dynamique et positive de l'avenir de Notre Pays.
D'abord, soyons clair -provocation ?- il n'y a pas d'alternative au nickel en Nouvelle-Calédonie pour les cent ans à venir. C'est dans la tête de personne. La Nouvelle-Calédonie, la vraie, n'y pense même pas, tout le reste c'est blabla et compagnie. Ceux qui croient le contraire, s'ils existent, soit font semblant, soit ne font pas partie des "générations-nickel-TEC" (Toutes Ethnies Confondues) qui ont traversé les cent cinquante dernières années de Notre pays.
Donc, le nickel est là et bien là avec son économie dont nous sommes tous fiers. Et c'est bien ce qui fait l'originalité de notre archipel. Je dirais même - provocation ?- son attrait ... Eh oui!
Accessoirement, il y a un superbe lagon, des îlots magnifiques, une barrière de corail exceptionnelle, des forêts exubérantes, des montagnes affirmées, des populations "exotiques" (kanak, caldoches, avec leurs cultures "authentiques"), des index de correction dilatés par la chaleur tropicale ...
Accessoirement, il y a des touristes, des éleveurs de bovins, des cultivateurs ...
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Imaginez un tout petit moment, pas trop longtemps pour éviter le cauchemar - provocation ? - la Nouvelle-Calédonie ... Sans son nickel; allez, faîtes un effort, que serait-elle à l'heure actuelle ? Que seriez-vous ? Où seriez-vous ?
- Provocation ?- Moi, mes aïeux y sont arrivés avant Jules Garnier, comme coolie de paddon, ou pour cultiver la canne à sucre comme dans leur île d'origine, l'Ile Bourbon, alors le nickel ... Les Kanak utilisaient déjà les bienfaits du nickel, sans métallurgie ... Nickel qui "coulait" dans les plantes endémiques des massifs cuirassés ... Pour se soigner !
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Je propose donc que nous pensions sans vergogne notre économie avec le nickel au "centre du dispositif" économique, ce qu'il est "naturellement". Penser cette économie nickel non plus comme une honte, mais comme une chance. Un nouveau paradigme économique, social et environnemental en quelque sorte, qui dépasserait les conflits d'intérêts, qui transcenderait notre vision du développement, nos lignes budgetaires, nos prévisions d'investissements, harmoniserait les relations entre les différents secteurs économiques.
Il s'agit de ne plus nous effaroucher de mettre l'économie nickel au centre du développement du siècle à venir, et partant de là, d'en penser les conséquences, bonnes et mauvaises, de ce choix et de les anticiper !
Le nickel est LA ressource de la Nouvelle-Calédonie, CELLE QUI PEUT NOUS DONNER LES MOYENS de faire vivre décemment sa population, de l'éduquer convenablement, de fonder une société socialement juste, de sauvegarder nos cultures ... Mais aussi, - sans provocation ?- de protéger son lagon, sa nature et de les partager avec nos visiteurs.
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