mercredi 16 avril 2008
Université de Nouvelle-Calédonie: morne plaine intellectuelle!
Attention: raisonnement par l'absurde!
C'est vrai que la Nouvelle-Calédonie c'est pas la France! Contrairement à ce qu'affirment certains politiciens. La preuve ?
Aucun relais notable d'une manière ou d'une autre des mouvements lycéens ou étudiants concernant les postes ou les réformes envisagées par le Gouvernement central. Dans des domaines pourtant de compétences d'état. Sur la forme ou sur le fond, RIEN. En tout cas sur la place publique ou dans les médias. Je ne dis pas par-là que j'attends que les gens concernés doivent être contre systématiquement et donc manifester, non, mais on aurait pu avoir quelques réflexions, au moins, émises à propos de ces projets de réformes ou la question des moyens. Il est vrai qu'il y a un léger décalage d'année scolaire ... mais, pour qui s'intéresse à notre jeunesse et à son avenir, j'aurai tendance à ne pas croire que c'est la cause de ce "silence radio" étourdissant.
Ici, nous n'avons pas UNE jeunesse mais DES jeunesses. Avec des problématiques très différentes: celle de la jeunesse Kanak n'est pas la même que celle de la jeunesse européenne qui elle-même se subdivise fortement entre jeunesse "métro" et jeunesse "caldoche", ces trois jeunesses recoupant la jeunesse "métisse"; celle de la jeunesse wallisienne est encore spécifique, sans compter que toutes ces "jeunesses" se séparent entre jeunesses citadines et rurales voire tribales ... Bref!
Il y a peut-être là un embryon d'explication sur cette non réaction de notre jeunesse dite étudiante, une jeunesse éclatée.
A moins que cette jeunesse qui "étudie" soit celle qui est privilégiée, quelle que soit son origine sociale et ethnique, et qu'elle ressent peu toute nécessité de réforme ou de besoin de moyens supplémentaires! Ou encore ce qui est la même chose dit à l'envers, que ceux qui le ressentent soient si peu nombreux. A moins que sous le soleil des tropiques et au bord de la Mer de Corail tout soit bien dans le meilleur des mondes futiles...
Pour une jeunesse qui vit en plein dans un processus politique appelé Accord de Nouméa qui est est un processus d'émancipation (différent de processus d'indépendance, on est d'accord), mais tout de même, un processus riche, complexe, qui pourrait être mobilisateur pour un jeune lycéen ou un étudiant, je me pose des questions ... Ces jeunesses seront-elle capables de prendre en charge leur Pays? En ont elles envie?
J'ai quelque inquiétude.
C'est vrai que la Nouvelle-Calédonie c'est pas la France! Contrairement à ce qu'affirment certains politiciens. La preuve ?
Aucun relais notable d'une manière ou d'une autre des mouvements lycéens ou étudiants concernant les postes ou les réformes envisagées par le Gouvernement central. Dans des domaines pourtant de compétences d'état. Sur la forme ou sur le fond, RIEN. En tout cas sur la place publique ou dans les médias. Je ne dis pas par-là que j'attends que les gens concernés doivent être contre systématiquement et donc manifester, non, mais on aurait pu avoir quelques réflexions, au moins, émises à propos de ces projets de réformes ou la question des moyens. Il est vrai qu'il y a un léger décalage d'année scolaire ... mais, pour qui s'intéresse à notre jeunesse et à son avenir, j'aurai tendance à ne pas croire que c'est la cause de ce "silence radio" étourdissant.
Ici, nous n'avons pas UNE jeunesse mais DES jeunesses. Avec des problématiques très différentes: celle de la jeunesse Kanak n'est pas la même que celle de la jeunesse européenne qui elle-même se subdivise fortement entre jeunesse "métro" et jeunesse "caldoche", ces trois jeunesses recoupant la jeunesse "métisse"; celle de la jeunesse wallisienne est encore spécifique, sans compter que toutes ces "jeunesses" se séparent entre jeunesses citadines et rurales voire tribales ... Bref!
Il y a peut-être là un embryon d'explication sur cette non réaction de notre jeunesse dite étudiante, une jeunesse éclatée.
A moins que cette jeunesse qui "étudie" soit celle qui est privilégiée, quelle que soit son origine sociale et ethnique, et qu'elle ressent peu toute nécessité de réforme ou de besoin de moyens supplémentaires! Ou encore ce qui est la même chose dit à l'envers, que ceux qui le ressentent soient si peu nombreux. A moins que sous le soleil des tropiques et au bord de la Mer de Corail tout soit bien dans le meilleur des mondes futiles...
Pour une jeunesse qui vit en plein dans un processus politique appelé Accord de Nouméa qui est est un processus d'émancipation (différent de processus d'indépendance, on est d'accord), mais tout de même, un processus riche, complexe, qui pourrait être mobilisateur pour un jeune lycéen ou un étudiant, je me pose des questions ... Ces jeunesses seront-elle capables de prendre en charge leur Pays? En ont elles envie?
J'ai quelque inquiétude.
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