mardi 8 décembre 2009
En navigant sur la Mer des Blogs (...Calédoniens).
Naviguer dans notre lagon, ou autour, pour moi, n'est pas nouveau. Naviguer sur la "Toile", oui ! Je ne suis pas tombé dedans quand j'étais petit, moi qui ai passé mon BAC série C alors qu'on autorisait seulement ... La règle à calcul, à l'examen !
La Mer des Blogs (... Calédoniens) a donc pour moi été une découverte; une navigation pleine de surprises autant que d'inquiétudes, voire d'angoisses.
Avec mon bateau un peu vieillot, http://www.chroniquekanakynouvellecaledonie.blogspot.com/ , je me sens souvent un peu ringard, sa forme, ce qu'il transporte, quelques trocas à troquer, pêchés il y a longtemps aux tombants du grand récif de la Côte Est.
J'ai hissé les toiles de ma barcasse lestée d'un Gros Caillou et affublée d'un bout dehors comme un index pointé rageusement vers l'horizon à découvrir; portée par le vent changeant de l'histoire de l'Océan Patoujourpacifik; cap sur la Mer des Blogs (... Calédoniens).
Il m'a fallu d'abord franchir le cap dur de http://www.caledonian-death.blogspot.com/ , noir et inquiet;
Puis, j'ai tiré des bords entre les récifs du http://caledo-tardy.hautetfort.com/ , méfiant et circonspect.
Croisant dans l'archipel de http://www.bougna.info/ aussi varié que plaisant, je me suis enrichi, un peu, d'autres visions de notre petit monde.
Plus tôt, longeant les plages très fréquentées et toujours bondées de monde du golfe de http://www.caledosphere.com/ , je ne savais plus où poser mon manou. Et j'ai préféré virer bord sur bord pour m'en éloigner.
Je n'ai pas craint de traverser le banc de brumes des signes identitaires que http://www.signes-identitaires-nc.com/ a du mal à faire lever.
Pour découvrir la baie du http://lecriducagou.com/ et y écouter le chant d'autres oiseaux qui m'étaient inconnus.
Mouillant quelques temps en face du joli petit îlot de http://carnet.niaouli.org/ .
J'ai repris ma route en remontant à contre courants la passe de http://www.solidaritekanaky.org/ avec une méfiance empreinte d'inquiétude;
J'ai surveillé à la jumelle le rivage énervé du récif du http://rocp.e-monsite.com/ qui la borde.
Puis, fatigué par cette navigation exigeante, j'ai largué le mouillage devant http://www.expat-blog.com/ , une île extérieure qui m'a appris que le bout du monde existait !
Levant l'ancre j'ai pointé le bout dehors de ma barcasse vers une île préservée dont m'avaient parlé des cousins grands botanistes amateurs (très éclairés), l'île de http://www.endemia.nc/ , pour l'aborder avec précautions et respect.
La quittant avec regrets mon vieux bateau a longé les falaises inaccessibles de http://kanakystyle.over-blog.fr/ du haut desquelles quelques personnages agitaient des drapeaux dont j'essayais de percevoir les couleurs.
Puis, doucement, j'ai embouqué le chenal de http://villes.blog.lemonde.fr/ qui m'ouvrait de nouveaux horizons de navigations possibles, terrestres cette-fois, vers une ville qui s'appelait paraît-il, "Port-De-France".
Il me reste encore beaucoup d'autres îles bloggiques à découvrir à l'intérieur de cette Mer des Blogs (...Calédoniens) comme au-delà de son horizon; vers ce Grand Océan des Blogs du Monde, mais les phares et balises manquent encore pour y naviguer en évitant tous les écueils qui peuvent le parsemer, pour certains d'un grand danger.
Cette navigation initiatique sur cette Mer bloggique continue de me laisser perplexe, tant elle peut être riche et variée, dangereuse, extravagante ou savoureuse, pleine de découvertes heureuses ou navrantes, cultivantes ou nulles ...
Une navigation où l'on rencontre tant de bateaux fantômes, êtres anonymes, fantasques ou fantasmagoriques y croisant sans courage ou sans valeur donnant de la corne de brume pour y piéger quelqu'esprit fragile.
La Mer des Blogs (... Calédoniens) a donc pour moi été une découverte; une navigation pleine de surprises autant que d'inquiétudes, voire d'angoisses.
Avec mon bateau un peu vieillot, http://www.chroniquekanakynouvellecaledonie.blogspot.com/ , je me sens souvent un peu ringard, sa forme, ce qu'il transporte, quelques trocas à troquer, pêchés il y a longtemps aux tombants du grand récif de la Côte Est.
J'ai hissé les toiles de ma barcasse lestée d'un Gros Caillou et affublée d'un bout dehors comme un index pointé rageusement vers l'horizon à découvrir; portée par le vent changeant de l'histoire de l'Océan Patoujourpacifik; cap sur la Mer des Blogs (... Calédoniens).
Il m'a fallu d'abord franchir le cap dur de http://www.caledonian-death.blogspot.com/ , noir et inquiet;
Puis, j'ai tiré des bords entre les récifs du http://caledo-tardy.hautetfort.com/ , méfiant et circonspect.
Croisant dans l'archipel de http://www.bougna.info/ aussi varié que plaisant, je me suis enrichi, un peu, d'autres visions de notre petit monde.
Plus tôt, longeant les plages très fréquentées et toujours bondées de monde du golfe de http://www.caledosphere.com/ , je ne savais plus où poser mon manou. Et j'ai préféré virer bord sur bord pour m'en éloigner.
Je n'ai pas craint de traverser le banc de brumes des signes identitaires que http://www.signes-identitaires-nc.com/ a du mal à faire lever.
Pour découvrir la baie du http://lecriducagou.com/ et y écouter le chant d'autres oiseaux qui m'étaient inconnus.
Mouillant quelques temps en face du joli petit îlot de http://carnet.niaouli.org/ .
J'ai repris ma route en remontant à contre courants la passe de http://www.solidaritekanaky.org/ avec une méfiance empreinte d'inquiétude;
J'ai surveillé à la jumelle le rivage énervé du récif du http://rocp.e-monsite.com/ qui la borde.
Puis, fatigué par cette navigation exigeante, j'ai largué le mouillage devant http://www.expat-blog.com/ , une île extérieure qui m'a appris que le bout du monde existait !
Levant l'ancre j'ai pointé le bout dehors de ma barcasse vers une île préservée dont m'avaient parlé des cousins grands botanistes amateurs (très éclairés), l'île de http://www.endemia.nc/ , pour l'aborder avec précautions et respect.
La quittant avec regrets mon vieux bateau a longé les falaises inaccessibles de http://kanakystyle.over-blog.fr/ du haut desquelles quelques personnages agitaient des drapeaux dont j'essayais de percevoir les couleurs.
Puis, doucement, j'ai embouqué le chenal de http://villes.blog.lemonde.fr/ qui m'ouvrait de nouveaux horizons de navigations possibles, terrestres cette-fois, vers une ville qui s'appelait paraît-il, "Port-De-France".
Il me reste encore beaucoup d'autres îles bloggiques à découvrir à l'intérieur de cette Mer des Blogs (...Calédoniens) comme au-delà de son horizon; vers ce Grand Océan des Blogs du Monde, mais les phares et balises manquent encore pour y naviguer en évitant tous les écueils qui peuvent le parsemer, pour certains d'un grand danger.
Cette navigation initiatique sur cette Mer bloggique continue de me laisser perplexe, tant elle peut être riche et variée, dangereuse, extravagante ou savoureuse, pleine de découvertes heureuses ou navrantes, cultivantes ou nulles ...
Une navigation où l'on rencontre tant de bateaux fantômes, êtres anonymes, fantasques ou fantasmagoriques y croisant sans courage ou sans valeur donnant de la corne de brume pour y piéger quelqu'esprit fragile.
dimanche 29 novembre 2009
245000 habitants en Calédonie ? Dont ACTE... 2 !!!
245000 habitants recensés ... Et moi ? EMOI !
A priori, le décompte de la population assuré par l'ISEE doit être juste et les correctifs faits selon les normes statistiques en vigueur. Par contre c'est peut-être le comptage qui a été défaillant, a-t-on compté tout le monde ? Mais, peut-être ne manque-t-il pas tant de monde à l'appel !
En revenant sur les élections provinciales et européennes de 2009 j'ai pu constater que nous étions:
135 932 électeurs inscrits aux élections provinciales de mai 2009 avec près de 19 000 électeurs inscrits sur le tableau annexe; et 154 151 électeurs aux élections européennes de juin 2009. Ces nombres sont cohérents entre eux (l'écart de 19 000 (*) étant attesté)... Le sont-ils avec ceux du recensement ?
A partir de là je me suis lancé dans une série de calculs basés sur des recoupements avec d'autres données
En arrondissant, j'ai fait le calcul suivant:
245 000 habitants - 154 000 électeurs (aux élections européennes, "tout le monde" vote !) = 91 000 ayant moins de 18 ans ou non inscrits sur les listes électorales et n'ayant pas été admis, de fait, à voter ! soit 37 % de la population ayant moins de 18 ans ou non inscrits mais recensés ! Peut-être ! Certaines statistiques démographiques nous proposent 29 % de moins de 14 ans (en 2004) !
Y-aurait-il 8 % (37%-29%) de la population ayant entre 14 et 18 ans ou plus mais non inscrits, soit un peu plus de 19 500 jeunes adolescents et de personnes habitants la Calédonie sans y être inscrits ! Peut-être !
En recoupant ces nombres avec les effectifs scolaires 2009 qui font apparaître que 36 502 élèves sont scolarisés en primaire, 19 259 en collège et 12 876 lycéens; au total 68 637 enfants scolarisés; l'ensemble reste cohérent, même en calculant "à la louche" comme je le fais ! [Vous me suivez ?]
En résumé:
154 000 électeurs + 73 500 enfants de moins de 14 ans + 19 500 ados et non inscrits = 247 000 habitants ...
Ou
154 000 électeurs + 68 637 élèves - les élèves ayant plus de 18 ans + les enfants non encore scolarisés + les habitants non inscrits sur les listes électorales = "jamais bien loin des" 245 000 !!! [ Vous me suivez toujours ?]
Ces quelques recoupements toujours "à la va vite" ne nous éloignent jamais tant des 245 000 habitants recensés !!!
A moins d'imaginer que TOUS les gens installés depuis peu, ou plus, en Nouvelle-Calédonie sont nombreux et ne sont pas TOUS inscrits sur les listes électorales, ce qui est également une hypothèse...
Dont acte... Deux !
Cette démonstration, qui n'en est pas une, pour signifier qu'en l'occurrence, je renonce à savoir qui a raison ! Bien qu'un doute s'immisce insidieusement dans mon esprit ...
Un mythe récent serait-il en train de s'effondrer ? Nous ne serions pas tant qu'on le pensait !
Dont acte ... trois ? Bientôt ?
Peut-être ...
Bon !
Je préfère laisser les chiens essayer de se mordre la queue, tournant sur eux-mêmes à en perdre la tête... Pour quant à moi persévérer dans une réflexion posée autant que fondée sur l'histoire de notre petit pays et de ses peuples et populations toujours en quête d'un avenir !
(*) Au fait, ces 19 000 électeurs inscrits sur le tableau annexe ne sont-ils pas le fait, avéré, de l'existence d'un flux migratoire vers la Nouvelle-Calédonie depuis 1998, que l'on peut qualifier d'immigration en se plaçant du point de vue du Pays Nouvelle-Calédonie, et que sembleraient contester certains commentaires sur le recensement ?
Post-scriptum (mots latins, littéralement: "écrit après") du 10 mars 2010:
Après les réactions épidermiques, des uns et des autres comme des miennes, après les recoupements approximatifs mais (à mon avis bien sûr) pertinents ci-dessus, il reste un doute qu'ont exprimé le Gouvernement de Nouvelle-Calédonie et l'Union Calédonienne. Et ce doute est recevable !
L'observation, au quotidien, de la vie en Nouvelle-Calédonie en général et à Nouméa en particulier, l'autorise. Il semble qu'il y a quelque chose qui cloche et qui n'est pas en conformité avec les "chiffres officiels". Il y a peut-être une part non négligeable de la population vivant en Nouvelle-Calédonie qui n'est pas prise en compte ou, qui ne fait rien pour être prise en compte. Non recensée (volontairement ou non), n'ayant plus ou pas encore (!) l'âge d'être scolarisée, ne souhaitant pas s'inscrire sur les listes électorales, arrivant de la France (métropolitaine), ou de la Réunion (ou d'autres DOM) ou encore de Wallis & Futuna ou de Polynésie, pour travailler en Nouvelle-Calédonie quelques temps (plus ou moins longs voire définitivement); le développement actuel de Notre Pays favorisant (nécessitant ?) cette immigration laborieuse.
Les chiffres de la CAFAT pourraient être intéressants à ce sujet, sauf pour les gens travaillant "au noir" bien sûr ... Mon matricule CAFAT se trouve dans la série 50 000, j'ai travaillé dès 18 ans et j'en ai 58, je travaille toujours, mais les matricules des nouveaux inscrits ont dépassé les 400 000 et ce nombre monte très vite ...
A priori, le décompte de la population assuré par l'ISEE doit être juste et les correctifs faits selon les normes statistiques en vigueur. Par contre c'est peut-être le comptage qui a été défaillant, a-t-on compté tout le monde ? Mais, peut-être ne manque-t-il pas tant de monde à l'appel !
En revenant sur les élections provinciales et européennes de 2009 j'ai pu constater que nous étions:
135 932 électeurs inscrits aux élections provinciales de mai 2009 avec près de 19 000 électeurs inscrits sur le tableau annexe; et 154 151 électeurs aux élections européennes de juin 2009. Ces nombres sont cohérents entre eux (l'écart de 19 000 (*) étant attesté)... Le sont-ils avec ceux du recensement ?
A partir de là je me suis lancé dans une série de calculs basés sur des recoupements avec d'autres données
En arrondissant, j'ai fait le calcul suivant:
245 000 habitants - 154 000 électeurs (aux élections européennes, "tout le monde" vote !) = 91 000 ayant moins de 18 ans ou non inscrits sur les listes électorales et n'ayant pas été admis, de fait, à voter ! soit 37 % de la population ayant moins de 18 ans ou non inscrits mais recensés ! Peut-être ! Certaines statistiques démographiques nous proposent 29 % de moins de 14 ans (en 2004) !
Y-aurait-il 8 % (37%-29%) de la population ayant entre 14 et 18 ans ou plus mais non inscrits, soit un peu plus de 19 500 jeunes adolescents et de personnes habitants la Calédonie sans y être inscrits ! Peut-être !
En recoupant ces nombres avec les effectifs scolaires 2009 qui font apparaître que 36 502 élèves sont scolarisés en primaire, 19 259 en collège et 12 876 lycéens; au total 68 637 enfants scolarisés; l'ensemble reste cohérent, même en calculant "à la louche" comme je le fais ! [Vous me suivez ?]
En résumé:
154 000 électeurs + 73 500 enfants de moins de 14 ans + 19 500 ados et non inscrits = 247 000 habitants ...
Ou
154 000 électeurs + 68 637 élèves - les élèves ayant plus de 18 ans + les enfants non encore scolarisés + les habitants non inscrits sur les listes électorales = "jamais bien loin des" 245 000 !!! [ Vous me suivez toujours ?]
Ces quelques recoupements toujours "à la va vite" ne nous éloignent jamais tant des 245 000 habitants recensés !!!
A moins d'imaginer que TOUS les gens installés depuis peu, ou plus, en Nouvelle-Calédonie sont nombreux et ne sont pas TOUS inscrits sur les listes électorales, ce qui est également une hypothèse...
Dont acte... Deux !
Cette démonstration, qui n'en est pas une, pour signifier qu'en l'occurrence, je renonce à savoir qui a raison ! Bien qu'un doute s'immisce insidieusement dans mon esprit ...
Un mythe récent serait-il en train de s'effondrer ? Nous ne serions pas tant qu'on le pensait !
Dont acte ... trois ? Bientôt ?
Peut-être ...
Bon !
Je préfère laisser les chiens essayer de se mordre la queue, tournant sur eux-mêmes à en perdre la tête... Pour quant à moi persévérer dans une réflexion posée autant que fondée sur l'histoire de notre petit pays et de ses peuples et populations toujours en quête d'un avenir !
(*) Au fait, ces 19 000 électeurs inscrits sur le tableau annexe ne sont-ils pas le fait, avéré, de l'existence d'un flux migratoire vers la Nouvelle-Calédonie depuis 1998, que l'on peut qualifier d'immigration en se plaçant du point de vue du Pays Nouvelle-Calédonie, et que sembleraient contester certains commentaires sur le recensement ?
Post-scriptum (mots latins, littéralement: "écrit après") du 10 mars 2010:
Après les réactions épidermiques, des uns et des autres comme des miennes, après les recoupements approximatifs mais (à mon avis bien sûr) pertinents ci-dessus, il reste un doute qu'ont exprimé le Gouvernement de Nouvelle-Calédonie et l'Union Calédonienne. Et ce doute est recevable !
L'observation, au quotidien, de la vie en Nouvelle-Calédonie en général et à Nouméa en particulier, l'autorise. Il semble qu'il y a quelque chose qui cloche et qui n'est pas en conformité avec les "chiffres officiels". Il y a peut-être une part non négligeable de la population vivant en Nouvelle-Calédonie qui n'est pas prise en compte ou, qui ne fait rien pour être prise en compte. Non recensée (volontairement ou non), n'ayant plus ou pas encore (!) l'âge d'être scolarisée, ne souhaitant pas s'inscrire sur les listes électorales, arrivant de la France (métropolitaine), ou de la Réunion (ou d'autres DOM) ou encore de Wallis & Futuna ou de Polynésie, pour travailler en Nouvelle-Calédonie quelques temps (plus ou moins longs voire définitivement); le développement actuel de Notre Pays favorisant (nécessitant ?) cette immigration laborieuse.
Les chiffres de la CAFAT pourraient être intéressants à ce sujet, sauf pour les gens travaillant "au noir" bien sûr ... Mon matricule CAFAT se trouve dans la série 50 000, j'ai travaillé dès 18 ans et j'en ai 58, je travaille toujours, mais les matricules des nouveaux inscrits ont dépassé les 400 000 et ce nombre monte très vite ...
mardi 17 novembre 2009
Une expérience du désordre cérébral ...
Pseudo-fiction number ten.
[l'un dit]
La dépression;
Ni grande, ni petite, sans dimension.
Une maladie dure, méchante, récurrente, arythmique, cathartique, errrratique;
Durable comme son développement.
La morale n'y a pas cours;
Explosion de douleur, implosion neuronale;
Trou noir psychologique.
[Marre dit]
La dépression;
Maladie qui n'en est pas une, interdite d'être dite.
L'intelligence n'y peut rien, à la maîtriser;
Les médicaments s'échinent à faire semblant de la maîtriser.
Les psychiatres n'y savent que peu ! Du trouble ils ne connaissent que peau.
Quand la chimie rencontre la pensée comme de savoir qui est premier de l'oeuf ou de la poule !
Le cerveau s'emmêle dans ses connexions.
[Mer creux dit]
La dépression;
On n'en fait jamais le tour !
Elle nous entoure, nous enrobe, nous cerne;
Nous atteint dans ce qu'on n'est né.
Naître rien, voilà ce que La Mauvaise nous apprend; on naît rien, on n'est rien, JE ne suis rien.
Prétendre le contraire est un rien con(-naître).
La (mais-)connaître beaucoup le prétendre. La connaître est ma fierté !
[Jeu dit]
La dépression;
C'est être mal, être bien, sans frontière, sans passeport.
Pas de frontière pour ce bien mal acquis !
Sans moral et sans morale, une ballade machiavélique entre envie de mort envie de sacrifice;
De soi, choix égoïste assumé, pour punir Un Autre Soi que l'on hait.
J'aime cette maladie qui m'explore et m'explose le cerveau !
J'en suis le spectateur acteur malsain.
[Vent drrreeeu dit]
Ma dépression;
Je l'aime ! Elle chamboule mon cerveau.
Au tréfonds de moi elle me conduit;
Au tréfonds de cette douleur sans nom que ni morphine, ni antibiotique, n'apaise;
Au point que dormir est craint.
Tous ces mauvais rêves que dormir ravive,
Remuant la boue d'une vie d'illusoires illusions.
[Sam dit]
Ma dépression;
J'en ai marre !
Elle me rattrappe quand je lui échappe,
Elle m'échappe quand je la coince, entre deux médicaments, une consultation et la rage.
J'ai vécu avec des hauts et des bas, comme tout le monde; c'est la vie, c'est comme ça !!!
Mais là, cette putain me tient;
Et je la paye au prix fort.
[Dit manche ... Manche]
Dépression, dépressif, deux états.
Le mien n'est pas déprimé ... Mais La Mauvaise
Jour après jour, sept jours sur sept, me tarode, creuse ma tête.
Devais-je l'exprimer, ainsi ?
Suis-je trop vieux pour en souffrir ?
Pfft ! Je n'en souffre pas plus que quiconque ne souffre de ne pas exister ... A ses propres yeux.
Mais merde, qu'est-ce que ça fait mal !
[l'un dit]
La dépression;
Ni grande, ni petite, sans dimension.
Une maladie dure, méchante, récurrente, arythmique, cathartique, errrratique;
Durable comme son développement.
La morale n'y a pas cours;
Explosion de douleur, implosion neuronale;
Trou noir psychologique.
[Marre dit]
La dépression;
Maladie qui n'en est pas une, interdite d'être dite.
L'intelligence n'y peut rien, à la maîtriser;
Les médicaments s'échinent à faire semblant de la maîtriser.
Les psychiatres n'y savent que peu ! Du trouble ils ne connaissent que peau.
Quand la chimie rencontre la pensée comme de savoir qui est premier de l'oeuf ou de la poule !
Le cerveau s'emmêle dans ses connexions.
[Mer creux dit]
La dépression;
On n'en fait jamais le tour !
Elle nous entoure, nous enrobe, nous cerne;
Nous atteint dans ce qu'on n'est né.
Naître rien, voilà ce que La Mauvaise nous apprend; on naît rien, on n'est rien, JE ne suis rien.
Prétendre le contraire est un rien con(-naître).
La (mais-)connaître beaucoup le prétendre. La connaître est ma fierté !
[Jeu dit]
La dépression;
C'est être mal, être bien, sans frontière, sans passeport.
Pas de frontière pour ce bien mal acquis !
Sans moral et sans morale, une ballade machiavélique entre envie de mort envie de sacrifice;
De soi, choix égoïste assumé, pour punir Un Autre Soi que l'on hait.
J'aime cette maladie qui m'explore et m'explose le cerveau !
J'en suis le spectateur acteur malsain.
[Vent drrreeeu dit]
Ma dépression;
Je l'aime ! Elle chamboule mon cerveau.
Au tréfonds de moi elle me conduit;
Au tréfonds de cette douleur sans nom que ni morphine, ni antibiotique, n'apaise;
Au point que dormir est craint.
Tous ces mauvais rêves que dormir ravive,
Remuant la boue d'une vie d'illusoires illusions.
[Sam dit]
Ma dépression;
J'en ai marre !
Elle me rattrappe quand je lui échappe,
Elle m'échappe quand je la coince, entre deux médicaments, une consultation et la rage.
J'ai vécu avec des hauts et des bas, comme tout le monde; c'est la vie, c'est comme ça !!!
Mais là, cette putain me tient;
Et je la paye au prix fort.
[Dit manche ... Manche]
Dépression, dépressif, deux états.
Le mien n'est pas déprimé ... Mais La Mauvaise
Jour après jour, sept jours sur sept, me tarode, creuse ma tête.
Devais-je l'exprimer, ainsi ?
Suis-je trop vieux pour en souffrir ?
Pfft ! Je n'en souffre pas plus que quiconque ne souffre de ne pas exister ... A ses propres yeux.
Mais merde, qu'est-ce que ça fait mal !
lundi 16 novembre 2009
245000 habitants en Nouvelle-Calédonie: "Dont acte" !
Oui; nous devons prendre acte d'une évaluation (peut-être ?) enfin digne de confiance.
Quelques commentaires pavoisent pour stigmatiser ceux qui soupçonnent une immigration massive ...Pour ma part, je persiste et je signe:
Si j'ai dénoncé les risques que recouvre l'immigration (quelle qu'elle soit et d'où qu'elle vienne) sans contrôle en Nouvelle-Calédonie, ça n'a jamais été tant en terme quantitatif que qualitatif !
Je ré-explique:
Si l'Accord de Nouméa et ses inventeurs, prétendaient, enfin, rapprocher les communautés générées par la colonisation, envers et contre le Peuple Kanak, en stabilisant dans un corps électoral regroupant les populations concernées par l'avenir du Pays Nouvelle-Calédonie, à la date de 1998, il n'en supposait pas moins, ainsi, un approfondissement des relations entre les dites communautés pour, avec le temps donné à ce moment-là (vingt ans), favoriser la fondation d'un Destin Commun !
Or;
De mon point de vue, l'immigration, en elle-même, n'a pas besoin d'être massive (ou tout du moins il faudrait s'entendre sur le "moment quantitatif" où elle devient influente ou déterminante) pour déstabiliser un rapprochement inter-communautaire fragile et espéré à travers ce fameux accord.
C'est donc, vous l'avez (peut-être) compris, l'impact qualitatif de toute immigration qui importe, plus que son importance quantitative.
Des cadres, culturels, professionnels, décisionnels, réfléchissant, encadrant ou préparant l'avenir de Notre Pays, auront plus d'influence qu'un nombre plus important d'immigrants se fondant dans Les Populations Indigènes ...
Dont acte !
245000 habitants recensés, et alors ?
Où en est la communauté de destin ?
Vous la voyez, vous ? Où ça ?
... ---...
Dans les mélanges de races et les méfiances inter-communautaires ?
Dans les quartiers réservés, de riches ou de pauvres ?
Dans les injures inter-raciales ?
Dans les soulographies généralisées ?
Dans les caillassages sporadiques ?
Dans les boîtes de nuits à la clientèle triée ?
...---...
Bon, OK ! Nous ne sommes "que" 245000 habiatnts, mais c'est plus qu'il est nécessaire pour "se mettre dessus" !
Les chiffres, aussi neutres soient-ils, n'empêcheront jamais la bêtise humaine, l'arrogance, l'incompréhension ou l'affrontement ...
Dont acte !
Au fait, où en est la "citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie" inscrite dans la Constitution Française ?Combien de "citoyens de la Nouvelle-Calédonie" sommes-nous, 245000 ?
Quelques commentaires pavoisent pour stigmatiser ceux qui soupçonnent une immigration massive ...Pour ma part, je persiste et je signe:
Si j'ai dénoncé les risques que recouvre l'immigration (quelle qu'elle soit et d'où qu'elle vienne) sans contrôle en Nouvelle-Calédonie, ça n'a jamais été tant en terme quantitatif que qualitatif !
Je ré-explique:
Si l'Accord de Nouméa et ses inventeurs, prétendaient, enfin, rapprocher les communautés générées par la colonisation, envers et contre le Peuple Kanak, en stabilisant dans un corps électoral regroupant les populations concernées par l'avenir du Pays Nouvelle-Calédonie, à la date de 1998, il n'en supposait pas moins, ainsi, un approfondissement des relations entre les dites communautés pour, avec le temps donné à ce moment-là (vingt ans), favoriser la fondation d'un Destin Commun !
Or;
De mon point de vue, l'immigration, en elle-même, n'a pas besoin d'être massive (ou tout du moins il faudrait s'entendre sur le "moment quantitatif" où elle devient influente ou déterminante) pour déstabiliser un rapprochement inter-communautaire fragile et espéré à travers ce fameux accord.
C'est donc, vous l'avez (peut-être) compris, l'impact qualitatif de toute immigration qui importe, plus que son importance quantitative.
Des cadres, culturels, professionnels, décisionnels, réfléchissant, encadrant ou préparant l'avenir de Notre Pays, auront plus d'influence qu'un nombre plus important d'immigrants se fondant dans Les Populations Indigènes ...
Dont acte !
245000 habitants recensés, et alors ?
Où en est la communauté de destin ?
Vous la voyez, vous ? Où ça ?
... ---...
Dans les mélanges de races et les méfiances inter-communautaires ?
Dans les quartiers réservés, de riches ou de pauvres ?
Dans les injures inter-raciales ?
Dans les soulographies généralisées ?
Dans les caillassages sporadiques ?
Dans les boîtes de nuits à la clientèle triée ?
...---...
Bon, OK ! Nous ne sommes "que" 245000 habiatnts, mais c'est plus qu'il est nécessaire pour "se mettre dessus" !
Les chiffres, aussi neutres soient-ils, n'empêcheront jamais la bêtise humaine, l'arrogance, l'incompréhension ou l'affrontement ...
Dont acte !
Au fait, où en est la "citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie" inscrite dans la Constitution Française ?Combien de "citoyens de la Nouvelle-Calédonie" sommes-nous, 245000 ?
mardi 10 novembre 2009
Chute du mur de Berlin et érection d'un mur en Israel-Palestine.
Vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin en Europe !
Bravo !
Merci l'Europe.
Mais que pense l'Europe de l'érection d'un mur par Israel en Palestine au 21 ème siècle ?
L'Europe qui soutient Israel, les Etats-Unis qui soutiennent Israel, qui célèbrent la fin du communisme, l'Allemagne qui se soulage du nazisme; comment envisagent-ils l'érection de ce nouveau mur par un pays soi-disant ami pour contenir les palestiniens tout en colonisant des terres palestiniennes ?
J'aimerais comprendre !
Donc;
Je ne suis pas joyeux et je ne célèbrerai pas la chute du mur de Berlin !
Aucune envie.
C'est une affaire européo-européenne ! Qui ne regarde que ceux qui ne s'envisagent qu'en dehors des Autres.
Il y a trop de murs dont les Européens sont les bâtisseurs dans l'histoire pour que je m'enthousiasme de cet "anniversaire".
Après avoir pendant des siècles bousculé la planète et ses peuples, l'Europe se penche sur ses cicatrices ... Que ne se pencherait-elle sur les veines qu'elle a ouvertes un peu partout dans le monde !
Hasta la vista Eduardo Galeano !
Bravo !
Merci l'Europe.
Mais que pense l'Europe de l'érection d'un mur par Israel en Palestine au 21 ème siècle ?
L'Europe qui soutient Israel, les Etats-Unis qui soutiennent Israel, qui célèbrent la fin du communisme, l'Allemagne qui se soulage du nazisme; comment envisagent-ils l'érection de ce nouveau mur par un pays soi-disant ami pour contenir les palestiniens tout en colonisant des terres palestiniennes ?
J'aimerais comprendre !
Donc;
Je ne suis pas joyeux et je ne célèbrerai pas la chute du mur de Berlin !
Aucune envie.
C'est une affaire européo-européenne ! Qui ne regarde que ceux qui ne s'envisagent qu'en dehors des Autres.
Il y a trop de murs dont les Européens sont les bâtisseurs dans l'histoire pour que je m'enthousiasme de cet "anniversaire".
Après avoir pendant des siècles bousculé la planète et ses peuples, l'Europe se penche sur ses cicatrices ... Que ne se pencherait-elle sur les veines qu'elle a ouvertes un peu partout dans le monde !
Hasta la vista Eduardo Galeano !
mercredi 4 novembre 2009
Claude Lévi-Strauss est mort et je suis triste sous mon tropique ...
Claude Lévi-Strauss m'a accompagné quand je cherchais à comprendre ce qui n'allait pas dans la société calédonienne, comprendre ce qui se cachait derrière Ses apparences plus que trompeuses.
"Tristes Tropiques", "La Pensée Sauvage", "Anthropologie Structurale deux", "Race et Histoire", et d'autres; j'ai passé des heures, des nuits, à lire, relire leurs lignes, leurs pages, que souvent je ne comprenais pas; avec mon stylo, pour souligner, annoter, transcrire la signification de tel ou tel mot; mais têtu, je m'accrochais pour accéder à cette pensée que je sentais forte, aiguisée, rigoureuse, innovante; cette pensée qui me donnait à réfléchir, autant au sens optique que mental la réalité calédonienne qui m'échappait et me rendait malade; et c'est en tant que caldoche que j'ai lu Claude Lévi-Strauss, eh oui, aussi absurde que cela puisse paraître, pour décrypter Mon Pays, ses peuples et ses cultures, les pensées et les mythes qui les animaient, les relations qu'ils et elles entretenaient entre eux et elles comme avec eux-mêmes ou elles-mêmes; un chemin riche et intellectuellement magnifique, structurant !
[La phrase qui précède, je l'ai voulue "d'un bloc", pour, en toute modestie, honorer cette écriture et ces lectures. Claude Lévi-Strauss m'a très souvent contraint à lire, relire, re-relire ses phrases longues et denses, qui me donnaient souvent mal à la tête !]
Claude Lévi-Strauss reste pour moi, avec karl Marx (analysant les rapports du travail et du capital), Sigmund Freud (analysant les rapports du Moi au Surmoi), Edgar Morin (analysant les rapports complexes dans la société), un de ces plus grands forgerons de la pensée du vingtième siècle.
Il a forgé celle d'un petit caldoche de la Côte Est, amoureux de Son Pays, des Hommes et des Hommes de Son Pays.
"Tristes Tropiques", "La Pensée Sauvage", "Anthropologie Structurale deux", "Race et Histoire", et d'autres; j'ai passé des heures, des nuits, à lire, relire leurs lignes, leurs pages, que souvent je ne comprenais pas; avec mon stylo, pour souligner, annoter, transcrire la signification de tel ou tel mot; mais têtu, je m'accrochais pour accéder à cette pensée que je sentais forte, aiguisée, rigoureuse, innovante; cette pensée qui me donnait à réfléchir, autant au sens optique que mental la réalité calédonienne qui m'échappait et me rendait malade; et c'est en tant que caldoche que j'ai lu Claude Lévi-Strauss, eh oui, aussi absurde que cela puisse paraître, pour décrypter Mon Pays, ses peuples et ses cultures, les pensées et les mythes qui les animaient, les relations qu'ils et elles entretenaient entre eux et elles comme avec eux-mêmes ou elles-mêmes; un chemin riche et intellectuellement magnifique, structurant !
[La phrase qui précède, je l'ai voulue "d'un bloc", pour, en toute modestie, honorer cette écriture et ces lectures. Claude Lévi-Strauss m'a très souvent contraint à lire, relire, re-relire ses phrases longues et denses, qui me donnaient souvent mal à la tête !]
Claude Lévi-Strauss reste pour moi, avec karl Marx (analysant les rapports du travail et du capital), Sigmund Freud (analysant les rapports du Moi au Surmoi), Edgar Morin (analysant les rapports complexes dans la société), un de ces plus grands forgerons de la pensée du vingtième siècle.
Il a forgé celle d'un petit caldoche de la Côte Est, amoureux de Son Pays, des Hommes et des Hommes de Son Pays.
dimanche 1 novembre 2009
Un trésor en partage ...
Dédicace: à tous ceux qui sont loin de leur Pays, à Arnaud.
Le bétail qu'on travaille. Assumant une histoire coloniale. Pour la dépasser ?
La paille traditionnelle. Tirer de la nature sans la détruire toit et protection.
La paille traditionnelle. Tirer de la nature sans la détruire toit et protection.
Le café que l'on cueuille. Un travail communautaire.
Pas des clichés ! NON !
la vraie Calédonie ne s'offre qu'à ceux qui la respecte.
Ses hommes et ses femmes, qui l'on faite.
Ses us et coutumes, où l'on abandonne un peu de ce que l'on est.
Sa nature forte et fragile.
Calédoniens d'où que tu viennes, Kanak d'où que tu sortes, étrangers d'où que tu débarques;
N'oublie jamais ce que tu dois à cette terre !
mercredi 28 octobre 2009
Une absolue liberté.
Pseudo-fiction number nine ... Midlife express !
A bientôt cinquante huit ans,
Pouvoir courir à huit, dix ou douze kilomètres à l'heure
Sentir les muscles de ses cuisses qui poussent dans les montées
son coeur qui répond présent à l'effort sans artifice
Pouvoir aimer toujours
intensément, profondément
même si la vigueur doucement s'éloigne
Pouvoir garder la tête haute
pour regarder droit dans les yeux
tous ces égos en mal d'affirmation
Pouvoir baisser les yeux
devant ces cheveux gris au regard perdu
qui me précèdent encore pour quelques temps
Pouvoir respecter l'Autre
pour le connaître encore
et qu'il me connaisse enfin peut-être
Pouvoir penser et panser parfois
tant d'années heureuses ou mal-heureuses
si vite passées
Pouvoir envisager le passé le présent l'avenir
à la lumière du prisme
de l'expérience réfléchie
Pouvoir vivre ces années à venir
moins nombreuses désormais que celles passées
mais plus douces et denses certainement
Pouvoir librement
dire
écrire
Pouvoir dormir
tranquille
en paix
Pouvoir mourir enfin
sans le vouloir encore
en toute liberté
A bientôt cinquante huit ans,
Pouvoir courir à huit, dix ou douze kilomètres à l'heure
Sentir les muscles de ses cuisses qui poussent dans les montées
son coeur qui répond présent à l'effort sans artifice
Pouvoir aimer toujours
intensément, profondément
même si la vigueur doucement s'éloigne
Pouvoir garder la tête haute
pour regarder droit dans les yeux
tous ces égos en mal d'affirmation
Pouvoir baisser les yeux
devant ces cheveux gris au regard perdu
qui me précèdent encore pour quelques temps
Pouvoir respecter l'Autre
pour le connaître encore
et qu'il me connaisse enfin peut-être
Pouvoir penser et panser parfois
tant d'années heureuses ou mal-heureuses
si vite passées
Pouvoir envisager le passé le présent l'avenir
à la lumière du prisme
de l'expérience réfléchie
Pouvoir vivre ces années à venir
moins nombreuses désormais que celles passées
mais plus douces et denses certainement
Pouvoir librement
dire
écrire
Pouvoir dormir
tranquille
en paix
Pouvoir mourir enfin
sans le vouloir encore
en toute liberté
dimanche 25 octobre 2009
la seule espèce vraiment envahissante ...
Modeste réflexion d'un modeste citoyen calédonien.
NON ! Je n'évoque pas l'une ou l'autre des espèces envahissantes en Nouvelle-Calédonie.
La seule espèce vivante très vivace vraiment envahissante pour notre planète est l'espèce humaine à en devenir étouffante !
Tous les maux environnementaux peuvent se résumer à cet état de fait. Les grands défenseurs de l'environnement le savent, le disent, peut-être pas suffisamment. Et le débat est vif sur la "Toile" et sur les sites abordant la question de la démographie mondiale.
Selon les échelles de temps que l'on choisit on se rend compte d'une évolution exponentielle de la population mondiale. Certains spécialistes prévoient un infléchichissement de la courbe ...
Selon les échelles de temps que l'on choisit on se rend compte d'une évolution exponentielle de la population mondiale. Certains spécialistes prévoient un infléchichissement de la courbe ...
Mais comment dénoncer un fait qui en lui-même fonde notre existence en tant qu'être humains ainsi que celle de nos descendants !
Une chose est sure, l'accélération de la croissance démographique mondiale accompagne mécaniquement l'influence néfaste de l'homme sur la nature; la relation de cause à effet est avérée. Est-elle réversible ?
Comment faire face à cette augmentation de la population sans "impacter" Dame Nature ? J'ai beau lire, écouter, regarder, visionner, je reste inquiet, ou sceptique ...
Cette problématique, selon le modèle fractal, touche toutes les échelles, de celle de notre petit pays à celle du globe en passant par l'échelle des continents.
Notre Pays, la Nouvelle-Calédonie n'échappe pas à ce mouvement dialectique: développement humain versus préservation de la nature. Même si "on" fait semblant de l'ignorer, en poursuivant ou en prônant un développement économique sur un modèle qui enrichit la Calédonie certes mais risque de ne pas la laisser indemne.
La mondialisation, sous tous ces aspects, sociaux et culturels, économiques et financiers, environnementaux, politiques, ne peut plus nous laisser indifférents ou insensibles.
Ou le célèbre "effet papillon" nous rattrapera avant que nous nous en soyons rendu compte pour nous emporter dans un tourbillon sur lequel nous n'aurons plus aucune prise !
N'est-il jamais trop tard pour bien faire ?
La science et la conscience nous aideront-elles à résoudre les problèmes présents et à venir ? Ou les ruines guettent-elles les âmes de nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants ?
samedi 24 octobre 2009
La citoyenneté comme une solution paradigmatique ... En Nouvelle-Calédonie.
Dédicace: à Jean-Raymond Postic, militant têtu de la citoyenneté envisagée dans l'Accord de Nouméa.
Beaucoup évoquent "l'esprit et la lettre" de l'Accord de Nouméa, en réalité, concernant la citoyenneté calédonienne inscrite dans le préambule de l'Accord de Nouméa et l'article 188 de la Loi Organique, la lettre existe mais l'esprit n'y est pas !
Nous ( les Anciens, les combattants, les combattus, les fatigués, les lassés de l'histoire conflictuelle calédonienne ) avons tant cherché à sortir de la contradiction fondamentale de la Nouvelle-Calédonie: "black or white" ou "black and white", "Si ya pas toi, ya pas moi" ou "ya toi et moi", que cette nouvelle citoyenneté se nourrissant de la nationalité française et enrichie d'une volonté décolonisatrice, nous est apparue comme le bouton d'une fleur ne demandant qu'à s'ouvrir. Force est de constater que dix années après ce bouton n'a toujours pas éclos et que la fleur n'est pas près de s'épanouir ! (A croire que nos élus sont de vraies fleurs de papayes à l'image de nombre d'entre nous !)
La citoyenneté, concept polysémique, ou "notion-commode" à plusieurs tiroirs, n'est pas toujours commode d'utilisation ! Il y a la citoyenneté du comportement, synonyme de civilité ou de civisme; le citoyen de la cité, celui de la ville de Carcassonne comme celui de Nouméa, ou encore, évoqué par certains le citoyen du monde, le monde pris comme cette nouvelle cité globale, utopie et réalité.
En Nouvelle-Calédonie, quoiqu'on en dise, l'Accord de Nouméa a induit deux sortes de français:
> Les français métropolitains et "domtomiens" arrivés après 1998; et dont le sort est et sera de la seule responsabilité de l'Etat Français, signataire de l'Accord de Nouméa et compétent dans le domaine de la circulation des personnes à l'entrée et à la sortie de la Nouvelle-Calédonie !
> Les français citoyens calédoniens aux termes de l'Accord de Nouméa, c'est-à-dire de nationalité française et remplissant un certain nombre de conditions dont celle déterminante d'avoir participé à la consultation du 8 novembre 1998 (et leurs descendants). Déterminante car, au-delà des autres conditions de résidence, cette date instaure un point critique (ou un point d'inflexion comme celui d'une courbe) avec un Avant et un Après historique. En amont la Nouvelle-Calédonie est encore une colonie française, en aval la décolonisation est en marche (ou devrait l'être) dans le cadre protecteur de la Constitution Française.
Mais la citoyenneté calédonienne, imaginée dans l'Accord de Nouméa pour résoudre la quadrature du cercle "droit du peuple colonisé" VS "droit des populations arrivées dans les bagages de l'histoire", cette citoyenneté-ci donc n'est pas exclusion contrairement à ce que ces détracteurs "post-quatrevingtdixhuitards" veulent nous faire croire, la citoyenneté calédonienne est un concept positif qui porte en lui-même une dynamique d'apaisement et de rapprochement entre les communautés calédoniennes autour du peuple premier qui a subi de plein fouet la colonisation de son pays (et la subit encore sous certains aspects psychosociologiques).
Si on accepte enfin d'engrosser la citoyenneté calédonienne d'une semence pleine d'acculturation (j'y reviens toujours), de respect mutuel, d'équité sociale, de volonté éducative interculturelle, d'audace politique, peut-être pourrait-on envisager l'au-delà (2018) avec sérénité.
Et il n'est pas vain de le dire; si j'arrive ici après 1998 dans ce pays avec son statut particulier, l'alternative est simple: j'accepte ma condition de français non citoyen calédonien, tout en profitant des avantages que m'apporte la vie en Nouvelle-Calédonie, ou je ne l'accepte pas et je dois admettre que je suis un nèo-colon du 21ème siècle perpétuant le peuplement de ce "confetti de l'[ex-]empire" français.
La citoyenneté calédonienne doit donc être conçue positivement mais avec détermination comme facteur d'équilibre, de paix, et inspirer toute politique en Nouvelle-Calédonie: éducative, sociale, économique, culturelle ... C'est à cette condition déterminante qu'une véritable communauté de destin peut être fondée ! Sans quoi, l'échec économique et social, politique, la mauvaise vie, l'angoisse, l'insécurité ou la peur, le repli et la méfiance, j'en passe et des pires ( qui m'ont accompagné trop souvent depuis presque six décennies) sont assurés nous accompagner les décennies à venir; que l'on soit français métropolitains et domtomiens ou français citoyens calédoniens. Sauf que pour nombre de ces derniers aucune terre de repli n'existe où ils ne se sentiront étrangers !
Beaucoup évoquent "l'esprit et la lettre" de l'Accord de Nouméa, en réalité, concernant la citoyenneté calédonienne inscrite dans le préambule de l'Accord de Nouméa et l'article 188 de la Loi Organique, la lettre existe mais l'esprit n'y est pas !
Nous ( les Anciens, les combattants, les combattus, les fatigués, les lassés de l'histoire conflictuelle calédonienne ) avons tant cherché à sortir de la contradiction fondamentale de la Nouvelle-Calédonie: "black or white" ou "black and white", "Si ya pas toi, ya pas moi" ou "ya toi et moi", que cette nouvelle citoyenneté se nourrissant de la nationalité française et enrichie d'une volonté décolonisatrice, nous est apparue comme le bouton d'une fleur ne demandant qu'à s'ouvrir. Force est de constater que dix années après ce bouton n'a toujours pas éclos et que la fleur n'est pas près de s'épanouir ! (A croire que nos élus sont de vraies fleurs de papayes à l'image de nombre d'entre nous !)
La citoyenneté, concept polysémique, ou "notion-commode" à plusieurs tiroirs, n'est pas toujours commode d'utilisation ! Il y a la citoyenneté du comportement, synonyme de civilité ou de civisme; le citoyen de la cité, celui de la ville de Carcassonne comme celui de Nouméa, ou encore, évoqué par certains le citoyen du monde, le monde pris comme cette nouvelle cité globale, utopie et réalité.
En Nouvelle-Calédonie, quoiqu'on en dise, l'Accord de Nouméa a induit deux sortes de français:
> Les français métropolitains et "domtomiens" arrivés après 1998; et dont le sort est et sera de la seule responsabilité de l'Etat Français, signataire de l'Accord de Nouméa et compétent dans le domaine de la circulation des personnes à l'entrée et à la sortie de la Nouvelle-Calédonie !
> Les français citoyens calédoniens aux termes de l'Accord de Nouméa, c'est-à-dire de nationalité française et remplissant un certain nombre de conditions dont celle déterminante d'avoir participé à la consultation du 8 novembre 1998 (et leurs descendants). Déterminante car, au-delà des autres conditions de résidence, cette date instaure un point critique (ou un point d'inflexion comme celui d'une courbe) avec un Avant et un Après historique. En amont la Nouvelle-Calédonie est encore une colonie française, en aval la décolonisation est en marche (ou devrait l'être) dans le cadre protecteur de la Constitution Française.
Mais la citoyenneté calédonienne, imaginée dans l'Accord de Nouméa pour résoudre la quadrature du cercle "droit du peuple colonisé" VS "droit des populations arrivées dans les bagages de l'histoire", cette citoyenneté-ci donc n'est pas exclusion contrairement à ce que ces détracteurs "post-quatrevingtdixhuitards" veulent nous faire croire, la citoyenneté calédonienne est un concept positif qui porte en lui-même une dynamique d'apaisement et de rapprochement entre les communautés calédoniennes autour du peuple premier qui a subi de plein fouet la colonisation de son pays (et la subit encore sous certains aspects psychosociologiques).
Si on accepte enfin d'engrosser la citoyenneté calédonienne d'une semence pleine d'acculturation (j'y reviens toujours), de respect mutuel, d'équité sociale, de volonté éducative interculturelle, d'audace politique, peut-être pourrait-on envisager l'au-delà (2018) avec sérénité.
Et il n'est pas vain de le dire; si j'arrive ici après 1998 dans ce pays avec son statut particulier, l'alternative est simple: j'accepte ma condition de français non citoyen calédonien, tout en profitant des avantages que m'apporte la vie en Nouvelle-Calédonie, ou je ne l'accepte pas et je dois admettre que je suis un nèo-colon du 21ème siècle perpétuant le peuplement de ce "confetti de l'[ex-]empire" français.
La citoyenneté calédonienne doit donc être conçue positivement mais avec détermination comme facteur d'équilibre, de paix, et inspirer toute politique en Nouvelle-Calédonie: éducative, sociale, économique, culturelle ... C'est à cette condition déterminante qu'une véritable communauté de destin peut être fondée ! Sans quoi, l'échec économique et social, politique, la mauvaise vie, l'angoisse, l'insécurité ou la peur, le repli et la méfiance, j'en passe et des pires ( qui m'ont accompagné trop souvent depuis presque six décennies) sont assurés nous accompagner les décennies à venir; que l'on soit français métropolitains et domtomiens ou français citoyens calédoniens. Sauf que pour nombre de ces derniers aucune terre de repli n'existe où ils ne se sentiront étrangers !
vendredi 2 octobre 2009
Le crépuscule du colon néo-calédonien. Un autre jour se lèvera-t-il ?
Pseudo-fiction number aïe ... Euh, eight !
Il n'était pas vraiment beau
Il ne sentait pas toujours bon, même pas le sable chaud
Le colon néo-calédonien
Il ne comprenait pas toujours le Kanak
Même quand il parlait sa langue
Le colon
Il se croyait le maître
Il se croyait un maître
Le colon
Il travaillait très dur
C'était sa seule vraie religion
Le colon
Il s'adaptait partout
Il transformait tout
Le colon
A cheval ou au volant d'un camion
Rien ne l'arrêtait
Le colon
Solitaire autant que solidaire
Il aimait comme il gueulait
Le colon
Dans sa plate ou sous sa véranda
Il rêvait parfois
Le colon
Faux dur vrai doux
Il se sentait incompris
Le colon
Derrière l'indigène
Il n'a pas vu le Kanak
Le colon
Il a eu peur du Kanak
Et il a perdu l'ami indigène
Le colon néo-calédonien
Maintenant "il est où" ce colon néo-calédonien
Perdu dans la grande ville
Noyé, folklorisé, généalogisé
Se cherchant une fondation
Pour exister dans une cariole
Parce qu'il a raté le petit train de l'Histoire
Pourtant il aimait la liberté ce colon néo-calédonien ...
Qu'en a t-il fait ?
Adios amigo !
P.S. Pour des lecteurs non au fait calédonien; ce terme de "colon" couramment utilisé, voire revendiqué pour se différencier des nouveaux arrivants par les vieux calédoniens et leurs descendants jusqu'il y a peu en Nouvelle-Calédonie n'a pas la même connotation eminemment négative que le même terme utilisé à propos des colons israéliens en Palestine.
Il n'était pas vraiment beau
Il ne sentait pas toujours bon, même pas le sable chaud
Le colon néo-calédonien
Il ne comprenait pas toujours le Kanak
Même quand il parlait sa langue
Le colon
Il se croyait le maître
Il se croyait un maître
Le colon
Il travaillait très dur
C'était sa seule vraie religion
Le colon
Il s'adaptait partout
Il transformait tout
Le colon
A cheval ou au volant d'un camion
Rien ne l'arrêtait
Le colon
Solitaire autant que solidaire
Il aimait comme il gueulait
Le colon
Dans sa plate ou sous sa véranda
Il rêvait parfois
Le colon
Faux dur vrai doux
Il se sentait incompris
Le colon
Derrière l'indigène
Il n'a pas vu le Kanak
Le colon
Il a eu peur du Kanak
Et il a perdu l'ami indigène
Le colon néo-calédonien
Maintenant "il est où" ce colon néo-calédonien
Perdu dans la grande ville
Noyé, folklorisé, généalogisé
Se cherchant une fondation
Pour exister dans une cariole
Parce qu'il a raté le petit train de l'Histoire
Pourtant il aimait la liberté ce colon néo-calédonien ...
Qu'en a t-il fait ?
Adios amigo !
P.S. Pour des lecteurs non au fait calédonien; ce terme de "colon" couramment utilisé, voire revendiqué pour se différencier des nouveaux arrivants par les vieux calédoniens et leurs descendants jusqu'il y a peu en Nouvelle-Calédonie n'a pas la même connotation eminemment négative que le même terme utilisé à propos des colons israéliens en Palestine.
mardi 1 septembre 2009
J'ai lu: la déclaration de politique générale de M. P. Gomès.
OUI; j'ai lu la déclaration de politique générale de M. Philippe GOMES, Président du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
ET; j'ai aimé !
Sur la forme, je reprocherais la pagination défaillante de la table des matières, pour ceux qui souhaitent imprimer le document téléchargé en format PDF sur le site du gouvernement: http://www.gouv.nc/ ; ceci dit, c'est anecdotique par rapport au fonds.
Sur le fonds précisément, j'ai trouvé le président et son gouvernement un peu timorés à propos des signes identitaires (qui ne sont pas à la page 49 mais à la page 54)... Depuis le temps !
Quand est-ce qu'on aura notre drapeau, quand toutes les régions de France et de Navarre (et d'outre-mer) ont le leur ! Ceci dit, cette problématique du drapeau est symptomatique de l'incapacité de la Calédonie et de ses populations à savoir ce qu'elles veulent ... La Grande Peur d'arriver à l'indépendance ou de ne pas y arriver, aidant.
Rock Wamytan semblait reprocher à Philippe Gomès de jouer l'équilibriste, je ne suis pas d'accord avec lui, j'évoquerais plutôt la ligne de crête (plus noble, à mes yeux)!
En effet, diriger la Calédonie, c'est marcher sur les lignes de crêtes, absolument symboliques de Notre Pays, parcouru dans tous les sens de lignes de crêtes.
Et Philippe Gomès, comme Paul Néaoutyine en Province Nord savent se tenir sur les lignes de crêtes.
La ligne de crête, c'est l'équilibre, c'est vrai, mais aussi la vision lointaine, le voisinage des hauteurs et des précipices, les pieds sur terre et le rêve, le risque et la tête dans les nuages. J'ai toujours aimé les lignes de crêtes, et je sais reconnaître ceux qui s'y risquent, des autres, qui préfèrent les talwegs chaotiques et encombrés de broussailles, ou ceux qui restent à mi-pentes, perdus dans leur inconsistante hésitation.
Philippe Gomès fréquente-t-il les lignes de crêtes, peut-être.
Ce discours est un sentier de crête.
Un sentier qui peut conduire à la réalisation d'un rêve kanak et calédonien.
Je garderai ces soixante pages de discours comme un GPS qui m'informera sur la route suivie et sur la route qui reste à tracer.
MAIS pas à l'aveugle, M. Gomès !
Je resterai toujours vigilant à faire confiance aux étoiles, au soleil, ou à mon instinct de coureur des bois ... Pour me méfier et éviter les pannes de ce GPS collégial !
jeudi 20 août 2009
Je n'ai pas marché; je ne marche plus; je marcherai à l'ombre !
Ci-après, un extrait de "Nouvelle-Calédonie: Quel avenir pour l'indépendance ?" écrit en 1996 sous l'article: Militant. Où j'évoquais les grandes marches du RPCR à Nouméa pendant "Les Evénements", pour protester contre le "terrorisme" du FLNKS...
Non, non, rien n'a changé, tout, tout a continué ...
22 000 et moi et moi !
Non, je n'ai pas marché.Je veux bien croire en la colère des gens contre les débordements dûs aux différentes formes de manifestations de l'USTKE et au final contre l'USTKE; je ne crois pas en la métamorphose de cette colère en marche "passéifique" pour le destin commun.
Ca sentait trop l'hypocrisie, rien qu'en lisant tous ces mails qui sillonnaient la toile ... Et me rappelaient les échanges entre cibistes (amateurs de radios autoportatives "CB" - lire "cibi", l'équivalent en plus grossier de nos téléphones portables actuels) qui véhiculaient rumeurs et fausses informations ou renseignements sur les mouvements des uns et des autres à cette époque dite "des Evénements".
Non, je ne marche pas dans ce genre qui aliènerait ma liberté de penser à des coups dont les promoteurs, eux, marchent cachés (cagoulés eux aussi, à leur façon). Je n'ai pas besoin de me rassurer quand une trop grande part de ma vie n'a été qu'inquiétude(s) !
Je ne marche plus non plus dans ces manifestations anti-contre-manifestations, un genre qui plaît à une certaine gauche française et à ses leaders politiciens qui en feront un usage purement intérieur et franco-français; même si elles conduisent à prouver que les rues de Nouméa sont aussi "kanak".
Je préfère marcher à l'ombre.
Seul, avec mon histoire, petite histoire néo-calédonienne; celle de quelqu'un qui n'aime pas les bégaiements de la Grande Histoire en Nouvelle-Calédonie.
Je suis assez bronzé pour n'avoir plus besoin de marcher au soleil; je ne le suis pas assez pour marcher avec ceux qui n'ont naturellement pas besoin de l'être.
Je préfère marcher à l'ombre; tout au bord de l'Histoire !
Non, non, rien n'a changé, tout, tout a continué ...
22 000 et moi et moi !
Non, je n'ai pas marché.Je veux bien croire en la colère des gens contre les débordements dûs aux différentes formes de manifestations de l'USTKE et au final contre l'USTKE; je ne crois pas en la métamorphose de cette colère en marche "passéifique" pour le destin commun.
Ca sentait trop l'hypocrisie, rien qu'en lisant tous ces mails qui sillonnaient la toile ... Et me rappelaient les échanges entre cibistes (amateurs de radios autoportatives "CB" - lire "cibi", l'équivalent en plus grossier de nos téléphones portables actuels) qui véhiculaient rumeurs et fausses informations ou renseignements sur les mouvements des uns et des autres à cette époque dite "des Evénements".
Non, je ne marche pas dans ce genre qui aliènerait ma liberté de penser à des coups dont les promoteurs, eux, marchent cachés (cagoulés eux aussi, à leur façon). Je n'ai pas besoin de me rassurer quand une trop grande part de ma vie n'a été qu'inquiétude(s) !
Je ne marche plus non plus dans ces manifestations anti-contre-manifestations, un genre qui plaît à une certaine gauche française et à ses leaders politiciens qui en feront un usage purement intérieur et franco-français; même si elles conduisent à prouver que les rues de Nouméa sont aussi "kanak".
Je préfère marcher à l'ombre.
Seul, avec mon histoire, petite histoire néo-calédonienne; celle de quelqu'un qui n'aime pas les bégaiements de la Grande Histoire en Nouvelle-Calédonie.
Je suis assez bronzé pour n'avoir plus besoin de marcher au soleil; je ne le suis pas assez pour marcher avec ceux qui n'ont naturellement pas besoin de l'être.
Je préfère marcher à l'ombre; tout au bord de l'Histoire !
mercredi 5 août 2009
VIVE LA FRANCE ! Ou, si la Calédonie était indépendante ?
Pseudo-fiction number sévère ... Euh, seven ...
A ce jour, à ce soir, où j'entends encore les sirènes de police ou des ambulances, parce qu'à Montravel ou à Saint Louis, les affrontements continuent entre forces de l'ordre et forces du désordre, je dis VIVE LA FRANCE !
Paradoxal ?
Sincère !
Réfléchi.
Si la Nouvelle-Calédonie était indépendante, comment le même type de situation conflictuelle serait-elle gérée ?
Fiction ?La Calédonie est bousculée, cela me rappelle de mauvais souvenirs ... Les Evénements des années 1984-1988; que j'ai vécus de plein fouet. Pas quelques jours de troubles, des années.
Mais, Vingt années plus tard, j'aurais envie de m'écrier: VIVE LA FRANCE !
Ca plaira à certains, qui ne me comptent pas dans leurs amis;
Ca ne plaira pas à d'autres, qui ne savent pas si je suis de leurs amis ...
Simplement;
Ce que nous vivons à l'heure actuelle en Nouvelle-Calédonie; la guerrilla syndico-socio-politique à Nouméa ou dans certains lieux de la Province Nord, sont possibles parce que, paradoxalement, la Nouvelle-Calédonie dépend encore de la France !
Si nous étions indépendants, si la Nouvelle-Calédonie était indépendante, quel Droit l'Etat Kanako-Néo-Calédonien serait-il en mesure d'imposer ?
Celui de milices coutumières îliennes qui régleraient leur compte à Jodar, Goyetche ou Puja-Pujane; celui de milices patronales qui, armées jusqu'aux dents, protégeraient les entreprises agressées par une USTKE armée et manipulant de jeunes désoeuvrés n'ayant rien à perdre ! Celui imposé par des interventions extérieures, françaises, appelées en secours par un gouvernement local déstabilisé, selon des accords d'état à état; ou celui des armées papoues appelées au secours par des provinces kanak au bord de la sécession ...Fiction ?
Tous ces jeunes qui astiquent et caillassent les "forces de l'ordre" de notre pays indépendant, auraient alors à faire à une justice plus expéditive que celle de l'état français !
Quand Rheebù Nùù avait bloqué le chantier de l'usine du sud, dans un pays indépendant, de droits fragiles et divers, la multinationale n'aurait-elle pas fait appel à des mercenaires pour liquider ces vélléités revendicatrices. Avec l'accord d'un gouvernement enchaîné aux subsides de ladite multinationale ?
Fiction ?
C'est pourquoi, en ce soir du mercredi 5 août 2009, à la veille de "La Transfiguration", du haut de mes 57 ans passés dans CE pays impossible, ancien militant de l'indépendance avec l'Union Calédonienne, je m'interroge sur l'opportunité pour Notre Pays de franchir le rubicon ... !!! ???
Fiction ?Je m'interroge aussi sur l'intelligence de mes compatriotes, TROP, trop souvent plus CONS que patriotes !
A ce jour, à ce soir, où j'entends encore les sirènes de police ou des ambulances, parce qu'à Montravel ou à Saint Louis, les affrontements continuent entre forces de l'ordre et forces du désordre, je dis VIVE LA FRANCE !
Paradoxal ?
Sincère !
Réfléchi.
Si la Nouvelle-Calédonie était indépendante, comment le même type de situation conflictuelle serait-elle gérée ?
Fiction ?La Calédonie est bousculée, cela me rappelle de mauvais souvenirs ... Les Evénements des années 1984-1988; que j'ai vécus de plein fouet. Pas quelques jours de troubles, des années.
Mais, Vingt années plus tard, j'aurais envie de m'écrier: VIVE LA FRANCE !
Ca plaira à certains, qui ne me comptent pas dans leurs amis;
Ca ne plaira pas à d'autres, qui ne savent pas si je suis de leurs amis ...
Simplement;
Ce que nous vivons à l'heure actuelle en Nouvelle-Calédonie; la guerrilla syndico-socio-politique à Nouméa ou dans certains lieux de la Province Nord, sont possibles parce que, paradoxalement, la Nouvelle-Calédonie dépend encore de la France !
Si nous étions indépendants, si la Nouvelle-Calédonie était indépendante, quel Droit l'Etat Kanako-Néo-Calédonien serait-il en mesure d'imposer ?
Celui de milices coutumières îliennes qui régleraient leur compte à Jodar, Goyetche ou Puja-Pujane; celui de milices patronales qui, armées jusqu'aux dents, protégeraient les entreprises agressées par une USTKE armée et manipulant de jeunes désoeuvrés n'ayant rien à perdre ! Celui imposé par des interventions extérieures, françaises, appelées en secours par un gouvernement local déstabilisé, selon des accords d'état à état; ou celui des armées papoues appelées au secours par des provinces kanak au bord de la sécession ...Fiction ?
Tous ces jeunes qui astiquent et caillassent les "forces de l'ordre" de notre pays indépendant, auraient alors à faire à une justice plus expéditive que celle de l'état français !
Quand Rheebù Nùù avait bloqué le chantier de l'usine du sud, dans un pays indépendant, de droits fragiles et divers, la multinationale n'aurait-elle pas fait appel à des mercenaires pour liquider ces vélléités revendicatrices. Avec l'accord d'un gouvernement enchaîné aux subsides de ladite multinationale ?
Fiction ?
C'est pourquoi, en ce soir du mercredi 5 août 2009, à la veille de "La Transfiguration", du haut de mes 57 ans passés dans CE pays impossible, ancien militant de l'indépendance avec l'Union Calédonienne, je m'interroge sur l'opportunité pour Notre Pays de franchir le rubicon ... !!! ???
Fiction ?Je m'interroge aussi sur l'intelligence de mes compatriotes, TROP, trop souvent plus CONS que patriotes !
lundi 3 août 2009
La Nouvelle-Calédonie vit un épiphénomène ... Elle n'est pas gouvernée !
Sous-titre: des zélus incapables de prendre de la hauteur ...
Pour reprendre la belle sortie de Bernard Kouchner, la Nouvelle-Calédonie vit des épiphénomènes de toutes sortes, mais à part cela, "tout est bien dans le meilleur des mondes possibles", le monde néo-calédonien !
Des (épi) phénomènes, il y en est d'autres: nos gouvernants.
Y-a-t-il un pilote dans l'avion calédonien ? Où sont tous ces dirigeants cumulards ? Dans les avions ?
Peut-être déjà en route pour le forum des îles du Pacifique ? Ou à débattre du meilleur moyen de ne pas attrapper la grippe A H1N1 ?
En tous cas, pas à côté de leurs concitoyens, sur le terrain de leur vie quotidienne; ni à côté des artisans ou des entreprises qui payent cash leur non-implication dans le conflit politico-socio-syndical qui mine Notre Pays tout entier !
Mis à part le Haussaire Dassonville qui s'évertue à faire respecter la liberté de circuler et celle de travailler avec des moyens musclés face à des manifestants pas moins déterminés et agressifs; où sont nos zélus, zélés d'ordinaire ? Au premier chef, le président de notre gouvernement ?
En cette période troublée, le Chef du gouvernement néo-calédonien est en service minimum !
Et pratique la "communication de bois". Les troubles qui secouent Notre Pays, ne semblent pas le concerner.
M. Gomès nous avait habitué à plus de réactivité. Quelle est sa stratégie en l'occurrence ? Le minimum syndical ?
Conseils:
Pour résoudre un conflit, il faut d'abord identifier les protagonistes. Et tenter de les mettre en présence.
CAR,
La grève générale de l'USTKE n'en est pas une, c'est une guerrilla menée par des militants déterminés appuyés sur une arrière-garde solide, constituée de toute cette population, kanak avant tout, privée du développement économique, frustrée d'une vie meilleure dans son propre pays.
ET,
Les protagonistes sont en premier lieu le Président du Gouvernement Néo-Calédonien, chargé de diriger Notre pays, aux termes de l'Accord de Nouméa, le Président du C.A. d'Aircal, Naisseline, qui plus est un des grands chefs coutumiers de Maré (ce qui constitue une confusion des genres mageure pour notre sociologue), les diverses entreprises bloquées dans leurs activités, le haussaire Dassonville, chargé du maintien de l'ordre et de la liberté de circulation, Le Président de l'USTKE et sa Vice-Présidente ainsi que tous les militants et sympathisants du dit mouvement, caillassant et bloquant à qui mieux mieux, les enfants des établissements scolaires empêchés d'aller suivre leurs cours ... La liste est longue, qui prouve que ce "conflit" concerne l'ensemble des acteurs du Pays.
Comment en sortira-t-on ?
Chacun a ses raisons que la raison de l'autre ne connaît pas, et ne veut pas connaître !
Ce serait le plus beau rôle pour un (vrai) chef de gouvernement que de "mouiller sa chemise" pour favoriser la résolution de ce type de conflit, particulièrement complexe !
M. Gomès en-est-il capable ?
Faire "le coq" et pérorer quand tout va bien, quand on fait campagne et que toutes les démagogies sont possibles, c'est facile; MAIS, apporter une vraie contribution à la vie de tous ses administrés quels qu'ils soient, travailleurs, entreprises et USTKE compris, en est une autre, qui demande une capacité à prendre de la hauteur de vue qui n'existe pas actuellement chez nos dirigeants politiques.
Pour reprendre la belle sortie de Bernard Kouchner, la Nouvelle-Calédonie vit des épiphénomènes de toutes sortes, mais à part cela, "tout est bien dans le meilleur des mondes possibles", le monde néo-calédonien !
Des (épi) phénomènes, il y en est d'autres: nos gouvernants.
Y-a-t-il un pilote dans l'avion calédonien ? Où sont tous ces dirigeants cumulards ? Dans les avions ?
Peut-être déjà en route pour le forum des îles du Pacifique ? Ou à débattre du meilleur moyen de ne pas attrapper la grippe A H1N1 ?
En tous cas, pas à côté de leurs concitoyens, sur le terrain de leur vie quotidienne; ni à côté des artisans ou des entreprises qui payent cash leur non-implication dans le conflit politico-socio-syndical qui mine Notre Pays tout entier !
Mis à part le Haussaire Dassonville qui s'évertue à faire respecter la liberté de circuler et celle de travailler avec des moyens musclés face à des manifestants pas moins déterminés et agressifs; où sont nos zélus, zélés d'ordinaire ? Au premier chef, le président de notre gouvernement ?
En cette période troublée, le Chef du gouvernement néo-calédonien est en service minimum !
Et pratique la "communication de bois". Les troubles qui secouent Notre Pays, ne semblent pas le concerner.
M. Gomès nous avait habitué à plus de réactivité. Quelle est sa stratégie en l'occurrence ? Le minimum syndical ?
Conseils:
Pour résoudre un conflit, il faut d'abord identifier les protagonistes. Et tenter de les mettre en présence.
CAR,
La grève générale de l'USTKE n'en est pas une, c'est une guerrilla menée par des militants déterminés appuyés sur une arrière-garde solide, constituée de toute cette population, kanak avant tout, privée du développement économique, frustrée d'une vie meilleure dans son propre pays.
ET,
Les protagonistes sont en premier lieu le Président du Gouvernement Néo-Calédonien, chargé de diriger Notre pays, aux termes de l'Accord de Nouméa, le Président du C.A. d'Aircal, Naisseline, qui plus est un des grands chefs coutumiers de Maré (ce qui constitue une confusion des genres mageure pour notre sociologue), les diverses entreprises bloquées dans leurs activités, le haussaire Dassonville, chargé du maintien de l'ordre et de la liberté de circulation, Le Président de l'USTKE et sa Vice-Présidente ainsi que tous les militants et sympathisants du dit mouvement, caillassant et bloquant à qui mieux mieux, les enfants des établissements scolaires empêchés d'aller suivre leurs cours ... La liste est longue, qui prouve que ce "conflit" concerne l'ensemble des acteurs du Pays.
Comment en sortira-t-on ?
Chacun a ses raisons que la raison de l'autre ne connaît pas, et ne veut pas connaître !
Ce serait le plus beau rôle pour un (vrai) chef de gouvernement que de "mouiller sa chemise" pour favoriser la résolution de ce type de conflit, particulièrement complexe !
M. Gomès en-est-il capable ?
Faire "le coq" et pérorer quand tout va bien, quand on fait campagne et que toutes les démagogies sont possibles, c'est facile; MAIS, apporter une vraie contribution à la vie de tous ses administrés quels qu'ils soient, travailleurs, entreprises et USTKE compris, en est une autre, qui demande une capacité à prendre de la hauteur de vue qui n'existe pas actuellement chez nos dirigeants politiques.
samedi 1 août 2009
Recensement: j'ai opté pour "océanien" ... Par déduction logique !
A la question: A quelle communauté estimez-vous appartenir ?
J'ai finalement répondu "océanienne" !
Pourquoi ?
Nous avions le choix entre:
> Européenne; terme qui fait référence aux populations se reconnaissant originaires de pays du continent "Europe".
> Asiatique; terme qui fait référence aux populations se reconnaissant originaires de pays du continent "Asie".
Et aussi:
> Indonésienne; terme qui fait référence aux populations se reconnaissant originaires du pays "Indonésie".
> Vietnamienne; terme qui fait référence aux populations se reconnaissant originaires du pays "Vietnam"
> Ni-Vanuatu; terme qui fait référence aux populations se reconnaissant originaires du pays "Vanuatu".
Et encore:
> Tahitienne; terme qui fait référence aux populations se reconnaissant originaires du Territoire d'Outre-Mer "Tahiti".
> Wallisienne-Futunienne; terme qui fait référence aux populations se reconnaissant originaires du Territoire d'Outre-Mer "Wallis et Futuna".
et enfin:
> Kanak; terme qui fait référence, à ce jour, aux populations qui se reconnaissent originaires ... D'où déjà ? Ben, d'ici ! Du "Pays Kanak".
Alors, moi, j'ai opté pour:
> Autre; et je précise: "océanienne" car ce terme fait référence aux populations qui se reconnaissent originaires de l'une des cinq grandes parties du monde que l'on nomme "Océanie", couvrant 9 000 000 de km² et peuplée de 30 915 000 habitants que l'on appelle les océaniens (dixit le Larousse). Je me reconnais bien dans cette communauté des "white oceanians" (les océaniens plus ou moins blancs), comme disent les néo-zélandais, qui est distincte de celles des peuples dits indigènes ou autochtones mais qui relève d'une présence durable et d'une authentique adaptation enrichie d'une acculturation certaine au monde océanien, génération après génération.
Ouf ! Ben, voilà, je me sens un peu mieux maintenant: j'ai une communauté d'appartenance qui n'est ni loufoque et fantaisiste, ni impropre et perturbante; une appartenance logique et dans laquelle chacun de mes gènes se retrouvera, ainsi que ceux de mes enfants ... Peut-être !
Toutefois cet archipel communautaire ne conforterait-il pas le communautarisme qui pourrait s'avérer un poison tuant à petit feu le destin espéré commun, de toutes ces communautés ???
J'ai finalement répondu "océanienne" !
Pourquoi ?
Nous avions le choix entre:
> Européenne; terme qui fait référence aux populations se reconnaissant originaires de pays du continent "Europe".
> Asiatique; terme qui fait référence aux populations se reconnaissant originaires de pays du continent "Asie".
Et aussi:
> Indonésienne; terme qui fait référence aux populations se reconnaissant originaires du pays "Indonésie".
> Vietnamienne; terme qui fait référence aux populations se reconnaissant originaires du pays "Vietnam"
> Ni-Vanuatu; terme qui fait référence aux populations se reconnaissant originaires du pays "Vanuatu".
Et encore:
> Tahitienne; terme qui fait référence aux populations se reconnaissant originaires du Territoire d'Outre-Mer "Tahiti".
> Wallisienne-Futunienne; terme qui fait référence aux populations se reconnaissant originaires du Territoire d'Outre-Mer "Wallis et Futuna".
et enfin:
> Kanak; terme qui fait référence, à ce jour, aux populations qui se reconnaissent originaires ... D'où déjà ? Ben, d'ici ! Du "Pays Kanak".
Alors, moi, j'ai opté pour:
> Autre; et je précise: "océanienne" car ce terme fait référence aux populations qui se reconnaissent originaires de l'une des cinq grandes parties du monde que l'on nomme "Océanie", couvrant 9 000 000 de km² et peuplée de 30 915 000 habitants que l'on appelle les océaniens (dixit le Larousse). Je me reconnais bien dans cette communauté des "white oceanians" (les océaniens plus ou moins blancs), comme disent les néo-zélandais, qui est distincte de celles des peuples dits indigènes ou autochtones mais qui relève d'une présence durable et d'une authentique adaptation enrichie d'une acculturation certaine au monde océanien, génération après génération.
Ouf ! Ben, voilà, je me sens un peu mieux maintenant: j'ai une communauté d'appartenance qui n'est ni loufoque et fantaisiste, ni impropre et perturbante; une appartenance logique et dans laquelle chacun de mes gènes se retrouvera, ainsi que ceux de mes enfants ... Peut-être !
Toutefois cet archipel communautaire ne conforterait-il pas le communautarisme qui pourrait s'avérer un poison tuant à petit feu le destin espéré commun, de toutes ces communautés ???
jeudi 30 juillet 2009
Quelle destinée pour le "Destin Commun": 4ème réflexion.
J'avais rêvé d'une petite nation authentiquement du Pacifique, pacifique, multicolore, métissée, constituée autour du Peuple d'Origine, le Peuple Kanak ...
J'avais rêvé !
C'est pour militer en faveur de la réalisation de ce ce rêve que j'ai adhéré et milité dans l'Union Calédonienne dès 1977.
Mon rêve sera-t-il brisé contre les récifs de l'histoire calédonienne? L'est-il déjà ?
Et un de ces récifs est constitué par une immigration récente importante.
En quoi l'arrivée massive d'immigrants (j'évoque ici toutes les immigrations de toutes origines) en Nouvelle-Calédonie peut-elle avoir une influence sur la construction d'une communauté de destin ?
20 000 personnes arrivées en 10 années ! Et si on y ajoute celles arrivées entre 1988 et 1998 ...
On a à la louche plus de 30 000 personnes arrivées dans les 20 dernières années sur le Territoire pour une population évaluée à 230 000 habitants à l'heure actuelle. En paraphrasant Max Chivot qui avait étudié "l'impact d'un investissement massif sur une économie de petite taille" en rapport avec l'économie du nickel en Nouvelle-Calédonie je poserais la question sous un angle similaire: Quel peut être l'impact d'une immigration massive sur une population de petite taille ?
Ces mouvements migratoires ramenés à la population française se monteraient à presque 10 millions de personnes en quelques années ! Ce serait énorme, mais l'impact resterait moins important relativement aux 66 millions d'habitants de la France.
Des arrivées de population en Nouvelle-Calédonie, il y en a toujours eues; c'est de leur importance en effectif dont il s'agit ici, dans des périodes de temps relativement courtes et en rapport avec une population locale peu nombreuse. C'est cet impact-là qui me fait réfléchir; impact mis en relation avec les ambitions affichées de la classe politique locale et du gouvernement central de permettre la construction d'un"Destin Commun" à toutes les communautés du Pays ... Ce n'est que dans ce sens que cette immigration peut poser un problème, pas pour ce qu'elle peut constituer comme espoir d'une vie meilleure pour ces hommes et ces femmes qui arrivent en Nouvelle-Calédonie.
La responsabilité de l'Etat Français dans la situation actuelle est grande, très grande.
Il semblerait que celui-ci ait toujours considéré la Nouvelle-Calédonie comme une colonie de peuplement, même si ces mots sont maintenant bannis de son vocabulaire ou de celui de ses représentants ou du vocabulaire politique local !
En Nouvelle-Calédonie, la France a depuis 40 ans tenu un double langage et pratiqué la double action: Reconnaître la large autonomie politique du Territoire néo-calédonien, voire même la développer tout en favorisant l'arrivée de populations métropolitaine, wallisienne et futunienne, tahitienne ou encore asiatique.
Rappel:
Dans les années soixante et soixante dix, le "Boum" du nickel a vu débarquer nombre de ces populations venues chercher fortune. Dans ces années-là déjà et jusqu'à la fin du Service Militaire Obligatoire, les jeunes militaires français, d'active ou Volontaires à l'Aide Technique, ont débarqué en masse à Nouvelle-Calédonie accomplir leurs obligations militaires ... Et y rester leur service accompli ! Avec la bénédiction du Gouvernement français je suppose. L'Education Nationale a été l'autre grande pourvouyeuse de peuplement récent: Avec la scolarisation de plus en plus d'enfants en particulier kanak dans l'enseignement public et le développement des collèges à Nouméa mais surtout, et c'était nouveau, dans l'intérieur et les îles, les enseignants métropolitains sont arrivés "en masse", pour des périodes contractuelles de quatre ans renouvelables avant de se transformer en enseignants résidents pour y terminer leur carrière indexée. Après des années 90 plus calmes (les Evénements étaient passés par là), l'Accord de Nouméa établi pour 20 ans a de nouveau dopé le courant migratoire vers la Nouvelle-Calédonie; alors même que l'Etat Français et ses partenaires RPCR et FLNKS concevaient une citoyenneté calédonienne rassurant les indépendantistes, mais peut-être aussi les endormant; tout à la gestion des deux provinces qu'ils dirigent quasiment sans partage. Comme celle du sud l'est par les loyalistes.
Double langage-double action ! Toujours.
Ce petit rappel de notre histoire récente pour expliquer que Notre Pays continue à vivre une course de lenteur effrénée où les indépendantistes obtiennent de réelles avancées de l'Etat Français pendant que celui-ci encourage (ou les laisse se développer) des dispositifs piégeux pour un avenir harmonieux de la Nouvelle-Calédonie. Dispositifs (le dernier en date étant la pseudo "continuité territoriale" (laissant croire que la France et la Calédonie sont un seul et même territoire !!!) qui permet de faire prendre en charge par l'Etat une partie du coût d'un billet d'avion entre la France et la Nouvelle-Calédonie), dispositifs donc sur lesquels surfent sans vergogne les tenants de "La Droite dite Locale"; qui s'est appropriée sans sourciller toutes les avancées autonomistes conquises par les indépendantistes tout en fustigeant les mêmes tenants de l'indépendance.
Et l'Accord de Nouméa est devenu un énorme piège !
Comme cela a été le cas au terme des Accords de Matignon-Oudinot où les populations arrivées en Nouvelle-Calédonie entre 1988, début de l'Accord, et 1998, ont été intégrées dans le corps électoral spécial; il faudra bien tenir compte de tous ces nouveaux arrivés entre 1999 et 2019 (déjà quasi 20 000 personnes) et leurs descendants, de quelle manière ? ...
Ce ne sont pas ces gens-là "le piège" (à moins qu'ils décident d'alimenter des milices comme on en a connues dans les années 80), c'est la situation considérablement compliquée dans laquelle nous allons nous trouver de nouveau (et une fois de plus pour moi qui en ait connue que trop) ...
L'impact de cette récente immigration massive s'exprime en termes d'impossibilités d'intégration de la culture des nouveaux arrivants (voire d'incompatiblités) à une culture commune à peine esquissée entre les plus anciennes communautés !
Et contrairement à ce qui pourrait faire fausse interprétation, j'évoque ici les cultures migrantes autant métropolitaine que wallisienne et futunienne ou autre "domtomienne".
Et trop de ces gens sont chargés d'organiser Notre Vie dont ils ne connaissent RIEN, prenant toute référence dans ce qu'ils savent et sont, étranges étrangers; quand les anciens colons et leurs descendants se sont acculturés, vivant les cases en terre battue, les conflits avec leurs voisins kanak, la proximité houleuse ou bonenfant; quand les kanak ont pris le temps de cerner ces derniers, pour mieux les appréhender ...
La boucle est bouclée et mon rêve s'étiole ... L'impact de cette grosse et longue vague est déjà dévastatrice.
Sur quels fondements culturels va s'établir cette soi-disant communauté de destin, quand chaque communauté voudra assurer sa prééminence, sa survie, son droit "inaliénable", sa culture ...
La France, dans son immense mansuétude, en a décidé autrement; la Nouvelle a été terre de bagne, de colonisation, d'enfermement, d'enrichissement individuel, de rayonnement (à la Kouchner ?), de luttes âpres; elle le restera, dans l'intérêt supérieur de l'Etat (français).
J'avais cru en l'Accord de Matignon, envisagé le rêve de Jean-Marie Tjibaou; j'avais accepté l'Accord de Nouméa, en espérant ...
Que ferons-nous de ces dix années qui restent ? De quoi seront (in)capables ces jeunes (déjà vieux) dans leur tête et leur posture) apparatchiks aperçus dans le forum "2025" sur TNC, jeudi 23 août dernier, nuls, mais champions de la langue de bois, qui devront inventer notre futur ?
.../...
Cette réflexion sur le Destin Commun sera peut-être la dernière ! Continuer à l'alimenter c'est faire croire qu'il est encore possible.
LEURRE !
C'est foutu ! La Calédonie restera un pays d'échecs et de chocs, de méfiances et de défiances.
P.S. La lutte est loin d'être finie !
J'avais rêvé !
C'est pour militer en faveur de la réalisation de ce ce rêve que j'ai adhéré et milité dans l'Union Calédonienne dès 1977.
Mon rêve sera-t-il brisé contre les récifs de l'histoire calédonienne? L'est-il déjà ?
Et un de ces récifs est constitué par une immigration récente importante.
En quoi l'arrivée massive d'immigrants (j'évoque ici toutes les immigrations de toutes origines) en Nouvelle-Calédonie peut-elle avoir une influence sur la construction d'une communauté de destin ?
20 000 personnes arrivées en 10 années ! Et si on y ajoute celles arrivées entre 1988 et 1998 ...
On a à la louche plus de 30 000 personnes arrivées dans les 20 dernières années sur le Territoire pour une population évaluée à 230 000 habitants à l'heure actuelle. En paraphrasant Max Chivot qui avait étudié "l'impact d'un investissement massif sur une économie de petite taille" en rapport avec l'économie du nickel en Nouvelle-Calédonie je poserais la question sous un angle similaire: Quel peut être l'impact d'une immigration massive sur une population de petite taille ?
Ces mouvements migratoires ramenés à la population française se monteraient à presque 10 millions de personnes en quelques années ! Ce serait énorme, mais l'impact resterait moins important relativement aux 66 millions d'habitants de la France.
Des arrivées de population en Nouvelle-Calédonie, il y en a toujours eues; c'est de leur importance en effectif dont il s'agit ici, dans des périodes de temps relativement courtes et en rapport avec une population locale peu nombreuse. C'est cet impact-là qui me fait réfléchir; impact mis en relation avec les ambitions affichées de la classe politique locale et du gouvernement central de permettre la construction d'un"Destin Commun" à toutes les communautés du Pays ... Ce n'est que dans ce sens que cette immigration peut poser un problème, pas pour ce qu'elle peut constituer comme espoir d'une vie meilleure pour ces hommes et ces femmes qui arrivent en Nouvelle-Calédonie.
La responsabilité de l'Etat Français dans la situation actuelle est grande, très grande.
Il semblerait que celui-ci ait toujours considéré la Nouvelle-Calédonie comme une colonie de peuplement, même si ces mots sont maintenant bannis de son vocabulaire ou de celui de ses représentants ou du vocabulaire politique local !
En Nouvelle-Calédonie, la France a depuis 40 ans tenu un double langage et pratiqué la double action: Reconnaître la large autonomie politique du Territoire néo-calédonien, voire même la développer tout en favorisant l'arrivée de populations métropolitaine, wallisienne et futunienne, tahitienne ou encore asiatique.
Rappel:
Dans les années soixante et soixante dix, le "Boum" du nickel a vu débarquer nombre de ces populations venues chercher fortune. Dans ces années-là déjà et jusqu'à la fin du Service Militaire Obligatoire, les jeunes militaires français, d'active ou Volontaires à l'Aide Technique, ont débarqué en masse à Nouvelle-Calédonie accomplir leurs obligations militaires ... Et y rester leur service accompli ! Avec la bénédiction du Gouvernement français je suppose. L'Education Nationale a été l'autre grande pourvouyeuse de peuplement récent: Avec la scolarisation de plus en plus d'enfants en particulier kanak dans l'enseignement public et le développement des collèges à Nouméa mais surtout, et c'était nouveau, dans l'intérieur et les îles, les enseignants métropolitains sont arrivés "en masse", pour des périodes contractuelles de quatre ans renouvelables avant de se transformer en enseignants résidents pour y terminer leur carrière indexée. Après des années 90 plus calmes (les Evénements étaient passés par là), l'Accord de Nouméa établi pour 20 ans a de nouveau dopé le courant migratoire vers la Nouvelle-Calédonie; alors même que l'Etat Français et ses partenaires RPCR et FLNKS concevaient une citoyenneté calédonienne rassurant les indépendantistes, mais peut-être aussi les endormant; tout à la gestion des deux provinces qu'ils dirigent quasiment sans partage. Comme celle du sud l'est par les loyalistes.
Double langage-double action ! Toujours.
Ce petit rappel de notre histoire récente pour expliquer que Notre Pays continue à vivre une course de lenteur effrénée où les indépendantistes obtiennent de réelles avancées de l'Etat Français pendant que celui-ci encourage (ou les laisse se développer) des dispositifs piégeux pour un avenir harmonieux de la Nouvelle-Calédonie. Dispositifs (le dernier en date étant la pseudo "continuité territoriale" (laissant croire que la France et la Calédonie sont un seul et même territoire !!!) qui permet de faire prendre en charge par l'Etat une partie du coût d'un billet d'avion entre la France et la Nouvelle-Calédonie), dispositifs donc sur lesquels surfent sans vergogne les tenants de "La Droite dite Locale"; qui s'est appropriée sans sourciller toutes les avancées autonomistes conquises par les indépendantistes tout en fustigeant les mêmes tenants de l'indépendance.
Et l'Accord de Nouméa est devenu un énorme piège !
Comme cela a été le cas au terme des Accords de Matignon-Oudinot où les populations arrivées en Nouvelle-Calédonie entre 1988, début de l'Accord, et 1998, ont été intégrées dans le corps électoral spécial; il faudra bien tenir compte de tous ces nouveaux arrivés entre 1999 et 2019 (déjà quasi 20 000 personnes) et leurs descendants, de quelle manière ? ...
Ce ne sont pas ces gens-là "le piège" (à moins qu'ils décident d'alimenter des milices comme on en a connues dans les années 80), c'est la situation considérablement compliquée dans laquelle nous allons nous trouver de nouveau (et une fois de plus pour moi qui en ait connue que trop) ...
L'impact de cette récente immigration massive s'exprime en termes d'impossibilités d'intégration de la culture des nouveaux arrivants (voire d'incompatiblités) à une culture commune à peine esquissée entre les plus anciennes communautés !
Et contrairement à ce qui pourrait faire fausse interprétation, j'évoque ici les cultures migrantes autant métropolitaine que wallisienne et futunienne ou autre "domtomienne".
Et trop de ces gens sont chargés d'organiser Notre Vie dont ils ne connaissent RIEN, prenant toute référence dans ce qu'ils savent et sont, étranges étrangers; quand les anciens colons et leurs descendants se sont acculturés, vivant les cases en terre battue, les conflits avec leurs voisins kanak, la proximité houleuse ou bonenfant; quand les kanak ont pris le temps de cerner ces derniers, pour mieux les appréhender ...
La boucle est bouclée et mon rêve s'étiole ... L'impact de cette grosse et longue vague est déjà dévastatrice.
Sur quels fondements culturels va s'établir cette soi-disant communauté de destin, quand chaque communauté voudra assurer sa prééminence, sa survie, son droit "inaliénable", sa culture ...
La France, dans son immense mansuétude, en a décidé autrement; la Nouvelle a été terre de bagne, de colonisation, d'enfermement, d'enrichissement individuel, de rayonnement (à la Kouchner ?), de luttes âpres; elle le restera, dans l'intérêt supérieur de l'Etat (français).
J'avais cru en l'Accord de Matignon, envisagé le rêve de Jean-Marie Tjibaou; j'avais accepté l'Accord de Nouméa, en espérant ...
Que ferons-nous de ces dix années qui restent ? De quoi seront (in)capables ces jeunes (déjà vieux) dans leur tête et leur posture) apparatchiks aperçus dans le forum "2025" sur TNC, jeudi 23 août dernier, nuls, mais champions de la langue de bois, qui devront inventer notre futur ?
.../...
Cette réflexion sur le Destin Commun sera peut-être la dernière ! Continuer à l'alimenter c'est faire croire qu'il est encore possible.
LEURRE !
C'est foutu ! La Calédonie restera un pays d'échecs et de chocs, de méfiances et de défiances.
P.S. La lutte est loin d'être finie !
mercredi 29 juillet 2009
Colère ! Marielucepenche(sans)art...tifice lacrymogène !
J'ai décidément du mal à adhérer à toutes ces simagrées liées à la venue de chaque nouveau ministre "des colonies" en Nouvelle-Calédonie. Et que M-L Penchard soit originaire d'un DOM n'y change rien ... Au contraire !
Visiblement, elle ne connaît pas grand'chose à l'Outre-Mer et à la Calédonie en particulier. Ses bafouillements me confortent dans cette impression. Et l'espèce de consensus béat de la part de nos zélus encore plus ! A tel point que le relatif boycott de l'Union Calédonienne me rassurerait plutôt. Si ce n'est que l'engagement musclé des militants du Collectif pour la libération des militants syndicaux me semble plus courageux ! Que l'on partage ou pas les outrances de l'USTKE !
Tous ces zélus en costume cravate faisant la génuflexion devant la secrétaire d'état, ou ces associations de jeunes ou moins jeunes, ex-400 cadres ou ex-futurs sciences posistes, faisant une pseudo coutume pour exprimer leur admiration devant cette femme de l'outre-mer, me laissent perplexe quant à leur capacité de discernement ... A moins que ce soit de la vassalité !
Non, il n'y a rien à attendre de cette visite, RIEN ! Croire le contraire comme peuvent l'exprimer Frogier, Gomès, Martin ou Néaoutyine, voire Hnépéune et tous ces vassaux en mal d'image facile, n'est que faiblesse et inintelligence politique !
La venue de cette dame est l'exemple même du NON EVENEMENT, pour Notre Pays! (La plupart des dossiers évoqués sont traités dans les couloirs interministériels, pas ici).
Par contre toutes ces lacrymos balancées contre les quelques manifestants révoltés par l'emprisonnement de leur leader syndical sont révélatrices de cette volonté de refaire de la Calédonie cette colonie de peuplement que l'on prétend cacher ... Et qu'elle est toujours !
Vous ne voyez pas le rapport ?
la France lâche du lest sur l'autonomie toujours plus grande de la Calédonie (parce que cette autonomie reste dirigée par une majorité loyaliste), pour mieux la harponner et la garder dans son girons.
.../...
Puisse ce que j'ai écrit ci-dessus ne pas plaire à l'intelligentzia lôcâle !
Aujourd'hui, j'aurais bien rejoint les vieux guerriers de LKU pour faire face à ces faces blanches bardées de cuirasses chargées de maintenir l'ordre colonial !
Aujourd'hui, je n'ai pas aimé la France ...
M. Sarkozy, est-ce ce type de politique que vous souhaitez mettre en oeuvre chez nous ?
Une colère sourde gronde en Calédonie qui pourrait gâcher votre fin de quinquénat ou mettre en péril votre quinquénat suivant ... Quand la Calédonie se réveillera à nouveau, la France tremblera ! Comme elle a tremblé, auparavant.
Mais peut-être n'en avez-vous rien à fou... ?
Visiblement, elle ne connaît pas grand'chose à l'Outre-Mer et à la Calédonie en particulier. Ses bafouillements me confortent dans cette impression. Et l'espèce de consensus béat de la part de nos zélus encore plus ! A tel point que le relatif boycott de l'Union Calédonienne me rassurerait plutôt. Si ce n'est que l'engagement musclé des militants du Collectif pour la libération des militants syndicaux me semble plus courageux ! Que l'on partage ou pas les outrances de l'USTKE !
Tous ces zélus en costume cravate faisant la génuflexion devant la secrétaire d'état, ou ces associations de jeunes ou moins jeunes, ex-400 cadres ou ex-futurs sciences posistes, faisant une pseudo coutume pour exprimer leur admiration devant cette femme de l'outre-mer, me laissent perplexe quant à leur capacité de discernement ... A moins que ce soit de la vassalité !
Non, il n'y a rien à attendre de cette visite, RIEN ! Croire le contraire comme peuvent l'exprimer Frogier, Gomès, Martin ou Néaoutyine, voire Hnépéune et tous ces vassaux en mal d'image facile, n'est que faiblesse et inintelligence politique !
La venue de cette dame est l'exemple même du NON EVENEMENT, pour Notre Pays! (La plupart des dossiers évoqués sont traités dans les couloirs interministériels, pas ici).
Par contre toutes ces lacrymos balancées contre les quelques manifestants révoltés par l'emprisonnement de leur leader syndical sont révélatrices de cette volonté de refaire de la Calédonie cette colonie de peuplement que l'on prétend cacher ... Et qu'elle est toujours !
Vous ne voyez pas le rapport ?
la France lâche du lest sur l'autonomie toujours plus grande de la Calédonie (parce que cette autonomie reste dirigée par une majorité loyaliste), pour mieux la harponner et la garder dans son girons.
.../...
Puisse ce que j'ai écrit ci-dessus ne pas plaire à l'intelligentzia lôcâle !
Aujourd'hui, j'aurais bien rejoint les vieux guerriers de LKU pour faire face à ces faces blanches bardées de cuirasses chargées de maintenir l'ordre colonial !
Aujourd'hui, je n'ai pas aimé la France ...
M. Sarkozy, est-ce ce type de politique que vous souhaitez mettre en oeuvre chez nous ?
Une colère sourde gronde en Calédonie qui pourrait gâcher votre fin de quinquénat ou mettre en péril votre quinquénat suivant ... Quand la Calédonie se réveillera à nouveau, la France tremblera ! Comme elle a tremblé, auparavant.
Mais peut-être n'en avez-vous rien à fou... ?
dimanche 26 juillet 2009
Transparency ... Transparence nom !
Pseudo-fiction number sex ... Euh, six.
Une expérience de la mort vivant
Etre vivant tout en n'existant pas
Incapable de mourir, forcé de rester vivant
Etre dans un corps, sans être
Une âme morte qui se balade dans un corps en vie
Croiser des êtres sans cesse, sans être soi
Cesser de vivre sans cesser de mourir, sans cesse
Jour après jour, la mort continue
Quoique je fasse.
Je bouge encore, sans blague
Rien ne va, mais tout va bien
Ca va ? Ca va ! Merci.
Le suicide se dissoud dans la solution
Qui n'en est pas une ...
Je suis celui qui n'est pas, à ses propres yeux
Quoi de plus difficile que ne plus exister
Pour soi
Drôle de vie, drôle d'inexistence
Transparency ... Transparence non, transparence sans nom
Un nom, un prénom, plusieurs prénoms
Qui résonnent creux dans mon crâne
De crâneur, perdu
Qui se survit à lui-même jour après jour.
Inexistence quand tu nous tiens
Que nous obliges-tu à ne pas faire
Pour croire que l'on vit.
Prière du matin, prière du soir
Vous êtes priés de ne plus prier !
Dieu n'existe pas
Tout le monde le sait, sans le dire.
Je ne suis pas le premier à le dire, ni à le découvrir
Et j'en suis malheureux.
S'il existait, j'irais le rejoindre.
Alors, la vie la mort, la frontière n'existe pas
Et je continue à mourivre.
Parce que mourir ou vivre, c'est du pareil au même
J'en fais l'amer expérience
Inutile de se mettre une balle dans la tête
Pour aller voir de l'autre côté, ce dieu qui n'existe pas.
Nous sommes tous des singes qui croient en des dieux:
Argent, bonheur, famille, patrie, fraternité, solidarité, paix
Cruauté, jalousie, méfiance, défiance, division, guerre
Foutaises, il est fou, qu'il se taise
Je recule, démasqué
Elle avance, masquée
la mortvivante
Je l'ai démasquée
Je sais les deux faces de la même pièce
Inutiles, les artifices, flingot, nakabis, CH3-CH2-OH
La vie est transparente, la mort est épaisse
La vie engraisse la mort
Tectonique illusoire, subduction bien réelle
L'une vit de l'autre, l'autre meurt dans l'une
Petite vie, petite terre, grand univers, grande illusion.
Masturbation, la vie n'est qu'une immense masturbation
Où l'on croit prendre l'illusion pour l'être.
Gloups ! L'ônc... Vraiment n'importe quoi.
Ben z'est za, internet !
Une expérience de la mort vivant
Etre vivant tout en n'existant pas
Incapable de mourir, forcé de rester vivant
Etre dans un corps, sans être
Une âme morte qui se balade dans un corps en vie
Croiser des êtres sans cesse, sans être soi
Cesser de vivre sans cesser de mourir, sans cesse
Jour après jour, la mort continue
Quoique je fasse.
Je bouge encore, sans blague
Rien ne va, mais tout va bien
Ca va ? Ca va ! Merci.
Le suicide se dissoud dans la solution
Qui n'en est pas une ...
Je suis celui qui n'est pas, à ses propres yeux
Quoi de plus difficile que ne plus exister
Pour soi
Drôle de vie, drôle d'inexistence
Transparency ... Transparence non, transparence sans nom
Un nom, un prénom, plusieurs prénoms
Qui résonnent creux dans mon crâne
De crâneur, perdu
Qui se survit à lui-même jour après jour.
Inexistence quand tu nous tiens
Que nous obliges-tu à ne pas faire
Pour croire que l'on vit.
Prière du matin, prière du soir
Vous êtes priés de ne plus prier !
Dieu n'existe pas
Tout le monde le sait, sans le dire.
Je ne suis pas le premier à le dire, ni à le découvrir
Et j'en suis malheureux.
S'il existait, j'irais le rejoindre.
Alors, la vie la mort, la frontière n'existe pas
Et je continue à mourivre.
Parce que mourir ou vivre, c'est du pareil au même
J'en fais l'amer expérience
Inutile de se mettre une balle dans la tête
Pour aller voir de l'autre côté, ce dieu qui n'existe pas.
Nous sommes tous des singes qui croient en des dieux:
Argent, bonheur, famille, patrie, fraternité, solidarité, paix
Cruauté, jalousie, méfiance, défiance, division, guerre
Foutaises, il est fou, qu'il se taise
Je recule, démasqué
Elle avance, masquée
la mortvivante
Je l'ai démasquée
Je sais les deux faces de la même pièce
Inutiles, les artifices, flingot, nakabis, CH3-CH2-OH
La vie est transparente, la mort est épaisse
La vie engraisse la mort
Tectonique illusoire, subduction bien réelle
L'une vit de l'autre, l'autre meurt dans l'une
Petite vie, petite terre, grand univers, grande illusion.
Masturbation, la vie n'est qu'une immense masturbation
Où l'on croit prendre l'illusion pour l'être.
Gloups ! L'ônc... Vraiment n'importe quoi.
Ben z'est za, internet !
vendredi 10 juillet 2009
Une quadrature du cercle ethnico-communautaire ...
Métissage, mot-tissage, maux-tissage... Tissage de mots pour éviter tous ces maux tissés autour de ce mot et de mo-â.
Barak Obama, est-il un noir qui a une mère blanche ... ou un blanc qui a un père noir ? (Question entendue dans l'une des émissions d'Yves Calvi regardée il y a quelques temps déjà: "C'est dans l'air").
Bonne question ! Mais, Barak Obama, qu'il soit noir ou blanc ... Ou métis, est de culture américaine, US !
A l'heure d'un nouveau recensement de la population de la Nouvelle-Calédonie, qu'en est-il pour nous en Calédonie où toutes les nuances de couleur de peau nous renvoient à des cultures différentes voire très différentes ?
Dans quelle(s) communauté(s) est-ce que je me reconnais le mieux, existe-t-elle ???
Quel mot vais-je choisir pour éviter les maux de tête, pour éviter d'avoir mal à mon coeur ?
AUTRE ! Mais quoi AUTRE ? Quelle est cette communauté AUTRE dans laquelle je pourrais me réfugier ?
Bon !
Je suis assimilé blanc et européen ! Donc ethniquement et logiquement, je devrais cocher la case (en tôle ?) "européen". Pourquoi pas, à la limite, "je m'en fous", si l'ethnie n'est qu'une question de couleur de peau; mais l'ethnie et la culture sont-elles assimilables ? Ma différence y trouvera-t-elle son compte ... Mes aïeux chinois, kanak, y trouveront-ils leur compte ? Ces deux siècles et demi qui ont vu toutes ces générations d'aïeux bourbonnais se succéder sous le Tropique du Capricorne, dans l'Océan Indien avant de migrer dans l'Océan pacifique, y-trouveront-elles leur compte ? Qu'advient-il de leur "océaniennitude", et de la mienne ?
A moins que "Caldoche" définisse mieux ma communauté d'appartenance ... Mais qu'est-ce qui définit le "Caldoche", vais-je me reconnaître dans ces traits souvent grossiers (lesquels ?) caractérisant le Caldoche ?
Comme ailleurs, sous d'autres cieux tropicaux, d'autres sont "békés" ou "créoles", ou les deux.
Toutes ces questions se bousculent dans ma tête.
Et puis, même si je coche AUTRE, est-ce que les statisticiens de l'ISEE, au vu de mon nom de famille ne vont pas corriger d'eux-mêmes ma fiche pour m'expédier vers la case (en tôle ?) "européen" ?
Et puis, même si je coche AUTRE, est-ce que les statisticiens de l'ISEE, au vu de mon nom de famille ne vont pas corriger d'eux-mêmes ma fiche pour m'expédier vers la case (en tôle ?) "européen" ?
Bon, alors reprenons !
Puisque je peux choisir une ou plusieurs réponses possibles:
Je coche: "européen", "kanak", "autre asiatique" et ... "Autre à préciser", et je précise "caldoche" ... Pas mal, non ? C'est un peu la vérité, non ? Oui, ethniquement parlant !
Mais bien insatisfaisant du point de vue de la Grande Culture à laquelle j'estime appartenir, celle des Océans du Sud. Car le ciel que regardent les générations de mes aïeux qui m'ont précédé est celui de l'Hémisphère Sud avec la Croix du Sud ou la grande Constellation du Centaure (pas l'étoile du Berger ou la Grande Ourse) ... Le climat auquel ils se sont adaptés était tropical, La nourriture dont ils ont fait des plats succulents sont les taros (bourbons), les ignames ou maniocs. La langue qu'ils parlaient était un mauvais français, le créole ou la langue kanak de leur lieu d'implantation, les "tempêtes" qui les ont forgés étaient des cyclones ... Et que dire de cette acculturation (*) qui m'a tropicalisé depuis si longtemps et que je revendique ...
...
Ben ! Voilà, c'est comme ça, mon vieux, t'avais qu'à pas avoir un aïeul qui a quitté l'Alsace en 1761 pour l'Île Bourbon, un coolie chinois de Paddon arrivé dans les années 1840 à New-Caledonia et qui a épousé la fille du chef Titéma dit Watton, un autre arrivé de la Réunion en 1875 et installé à Ponérihouen et tchamba ... C'est comme ça et t'a qu'à démerde !!!
...
Au bout du compte, je remercie l'Histoire (de France, en partie) avec un grand H, qui a fait qu'autant de petites histoires humaines ont produit ce que je suis, un homme océanien un peu blanc, un peu marron ... Et fier de l'être, définitivement !
(*) Acculturation: processus par lequel un individu, un groupe social ou une société entre en contact avec une culture différente de la sienne et l'assimile en partie.
L'acculturation que j'évoque n'a rien à voir avec la simple chemise à fleur (que j'aime porter), le simple "copier-coller" d'expressions ( de gros mots ...) ou de mimiques qu'utilisent certains individus qui n'ont rien compris, pour faire "lôkââl" ...
mardi 30 juin 2009
J'abhorre les cumulards ! Ou l'absentéisme problématique des élus.
Un Président de la Province Sud député, un sénateur "ministre de notre gouvernement local". Chacun cumule deux fonctions éminemment importantes, l'une éxécutive locale et l'autre représentative nationale. Comment vont-ils assumer ces deux types de fonctions électives sinon par un absentéisme chronique pour l'une ou l'autre de ces fonctions ou en les assumant en pointillé par personnes interposées: les vice-présidents pour l'un et les collaborateurs chargés de mission pour l'autre.
Des cumulards, il y en a d'autres en Nouvelle-Calédonie, mais ces cumuls-ci me semblent plus graves car la Calédonie est loin, très loin de la France et les distances ne leur permettent pas d'assurer une continuité de ces fonctions, contrairement à leurs homologues métropolitains. Même si tous les déplacements se font en 1ère classe ...
Le cumul des mandats est une maladie nationale mais plus encore locale:
Cumuler la fonction de maire et de président de province (comme en Provinces Nord et Iles), de député et de président de province, de sénateur et de "ministre du gouvernement" local, sans parler d'autres cumuls plus discrets; tous ces cumuls m'interrogent sur la qualité du travail de tous ces (doubles) élus.
Comment font-ils pour assumer toutes ces charges en même temps ?
Sont-ils entourés d'une multitude de chargés de mission ou de collaborateurs, et comment dirigent-ils le travail des ces derniers, comment contrôlent-ils leur travail, les contrôlent-ils, ou ces derniers en font-ils qu'à leur tête, sans directives ?
Tous ces (doubles) élus, ont-ils une capacité de travail hors du commun ? Qu'elle leur permette d'être dans leur(s) bureau(x), avec les équipes de leurs cabinets, dans les diverses assemblées qu'ils dirigent ou dans lesquelles ils siègent, et ... Près de leurs électeurs (un tout petit peu) ?
Il me semble que les enjeux de l'avenir de Notre Pays, sous leurs multiples aspects, méritent une attention qu'ils ne pourront pas avoir dans les conditions dans lesquels ils exercent leurs multiples mandats.
Sont-ils omniprésents, omniscients, omnipotents ? Ce qui les rapprocheraient des dieux !
A moins que d'autres considérations plus terre à terre et pécuniaires, ne soient des motivations très fortes !
Mais, si leur vraie motivation est l'avenir de la Nouvelle-Calédonie et le destin de son peuple, ce que je suis prêt à croire, qu'ils le prouvent en cessant ces cumuls pour que chacune de ces fonctions éminemment importante soit assumée par des élus disponibles, emplis de leur fonction, et y consacrant tout leur temps !
Peut-être qu'alors tous ces problèmes que nous connaissons aujourd'hui, sociaux (conflits syndicaux, ...), sociétaux (délinquance, bagarres ...), économiques, éducatifs, ou technico-politiques (transferts de compétences), etc. trouveraient plus aisément des solutions, sans que les citoyens soient obligés de souffrir, de s'inquiéter, de s'affronter, d'avoir peur, des autres et de l'avenir ...
Aujourd'hui;
Sur le Terrain de Notre Vie de Citoyens, au quotidien, où sont nos élus ?
Aujourd'hui;
C'est ici et maintenant que l'on a besoin d'eux, pour ce pourquoi ils ont été élus (maires, présidents de provinces, "ministres", conseillers provinciaux et du congrès, président du congrès ou de commissions ...) !
Auprès de Nous, auprès de TOUS leurs concitoyens. C'est d'abord pour cela qu'ils sont élus ... Et payés.
P.S. En son temps, Jacques Lafleur était omniprésent et les citoyens ont décidé de l'écarter en 2004 ... Pour autant, il prenait (trop ?) à coeur le sort de ses concitoyens; et on en serait peut-être pas là où nous sommes aujourd'hui, en termes de paix et de développement économique, sans lui et des leaders comme Tjibaou (et Néaoutyine ?)... Pour autant, Jacques Lafleur avait des records d'absentéisme à l'Assemblée Nationale !
Pour autant, encore, entre omniprésence et grandes absences, la suppression du cumul des mandats ne contraindrait-il pas à une juste présence de la part de tous nos élus dans leurs fonctions électives ?
Des cumulards, il y en a d'autres en Nouvelle-Calédonie, mais ces cumuls-ci me semblent plus graves car la Calédonie est loin, très loin de la France et les distances ne leur permettent pas d'assurer une continuité de ces fonctions, contrairement à leurs homologues métropolitains. Même si tous les déplacements se font en 1ère classe ...
Le cumul des mandats est une maladie nationale mais plus encore locale:
Cumuler la fonction de maire et de président de province (comme en Provinces Nord et Iles), de député et de président de province, de sénateur et de "ministre du gouvernement" local, sans parler d'autres cumuls plus discrets; tous ces cumuls m'interrogent sur la qualité du travail de tous ces (doubles) élus.
Comment font-ils pour assumer toutes ces charges en même temps ?
Sont-ils entourés d'une multitude de chargés de mission ou de collaborateurs, et comment dirigent-ils le travail des ces derniers, comment contrôlent-ils leur travail, les contrôlent-ils, ou ces derniers en font-ils qu'à leur tête, sans directives ?
Tous ces (doubles) élus, ont-ils une capacité de travail hors du commun ? Qu'elle leur permette d'être dans leur(s) bureau(x), avec les équipes de leurs cabinets, dans les diverses assemblées qu'ils dirigent ou dans lesquelles ils siègent, et ... Près de leurs électeurs (un tout petit peu) ?
Il me semble que les enjeux de l'avenir de Notre Pays, sous leurs multiples aspects, méritent une attention qu'ils ne pourront pas avoir dans les conditions dans lesquels ils exercent leurs multiples mandats.
Sont-ils omniprésents, omniscients, omnipotents ? Ce qui les rapprocheraient des dieux !
A moins que d'autres considérations plus terre à terre et pécuniaires, ne soient des motivations très fortes !
Mais, si leur vraie motivation est l'avenir de la Nouvelle-Calédonie et le destin de son peuple, ce que je suis prêt à croire, qu'ils le prouvent en cessant ces cumuls pour que chacune de ces fonctions éminemment importante soit assumée par des élus disponibles, emplis de leur fonction, et y consacrant tout leur temps !
Peut-être qu'alors tous ces problèmes que nous connaissons aujourd'hui, sociaux (conflits syndicaux, ...), sociétaux (délinquance, bagarres ...), économiques, éducatifs, ou technico-politiques (transferts de compétences), etc. trouveraient plus aisément des solutions, sans que les citoyens soient obligés de souffrir, de s'inquiéter, de s'affronter, d'avoir peur, des autres et de l'avenir ...
Aujourd'hui;
Sur le Terrain de Notre Vie de Citoyens, au quotidien, où sont nos élus ?
Aujourd'hui;
C'est ici et maintenant que l'on a besoin d'eux, pour ce pourquoi ils ont été élus (maires, présidents de provinces, "ministres", conseillers provinciaux et du congrès, président du congrès ou de commissions ...) !
Auprès de Nous, auprès de TOUS leurs concitoyens. C'est d'abord pour cela qu'ils sont élus ... Et payés.
P.S. En son temps, Jacques Lafleur était omniprésent et les citoyens ont décidé de l'écarter en 2004 ... Pour autant, il prenait (trop ?) à coeur le sort de ses concitoyens; et on en serait peut-être pas là où nous sommes aujourd'hui, en termes de paix et de développement économique, sans lui et des leaders comme Tjibaou (et Néaoutyine ?)... Pour autant, Jacques Lafleur avait des records d'absentéisme à l'Assemblée Nationale !
Pour autant, encore, entre omniprésence et grandes absences, la suppression du cumul des mandats ne contraindrait-il pas à une juste présence de la part de tous nos élus dans leurs fonctions électives ?
mardi 23 juin 2009
Retour sur la Grande Traversée de la Grande Transversale en photos.
Ci-dessus à gauche:Pause et coaching et à droite: Vers Netchaot
Ci-dessus à gauche: Quelques uns de nos Vieux et à droite: les mamans aux casse-croûtes
Et d'autres Vieux en discussion avec le Chef Willy, à droite: sur la portion ouest de la Transversale.
Le même article que celui du billet du 5 mai 2009 pour accompagner ces autres photos de cette petite histoire vécue avec mes amis jeunes et vieux de Tchamba.
Et en hommage à Philippe Napwé GOROU, qui m'avait soutenu dans cette initiative et nous a quitté récemment, trop jeune (56 ans) au goût de sa famille, son clan, sa tribu, sa commune, Ponérihouen, sa Province, ses amis ...
Hommage, cher Grand Homme!
Et d'autres Vieux en discussion avec le Chef Willy, à droite: sur la portion ouest de la Transversale.
Le même article que celui du billet du 5 mai 2009 pour accompagner ces autres photos de cette petite histoire vécue avec mes amis jeunes et vieux de Tchamba.
Et en hommage à Philippe Napwé GOROU, qui m'avait soutenu dans cette initiative et nous a quitté récemment, trop jeune (56 ans) au goût de sa famille, son clan, sa tribu, sa commune, Ponérihouen, sa Province, ses amis ...
Hommage, cher Grand Homme!
"Toi qui passe par ici, arrête un instant et écoute:
Si tu trouves que cette route est belle, pense qu'elle
est le résultat de dix années de travail.
Sache que c'est en 1990 que le premier coup de pioche
A été donné et que les travaux se sont achevés
En octobre 2000.
En appréciant la beauté des sites et des paysages,
Songe qu'il a fallu arracher et déplacer
2.700.000 mètres cubes de terre, utiliser
30.000 mètres cubes de béton, et investir
7 milliards F.CFP
Tout cela est impressionnant mais n'oublie pas que
Pour les habitants de la Côte Est et la Côte Ouest,
Le temps et les distances se sont raccourcies.
Imagine combien cette route facilite les rapports
Humains et l'organisation de la vie.
Regarde la épouser le flanc des montagnes,
Traverser les crêtes, serpenter le long des vallées,
Enjamber les rivières. Retiens que par la
Volonté des hommes, la force organisatrice de la vie
Arrive toujours à nous faire réaliser l'impossible.
En poursuivant ton chemin, pense que des hommes
Etaient dans cet état d'esprit lorsqu'ils l'ont rêvée.
Parmi eux, souviens-toi de
Jean-Marie Tjibaou."
Le texte que vous venez de lire est celui qui est gravé dans la plaque commémorative placée au coeur de la Grande Transversale Tiwaka-Koné.
Le texte que vous venez de lire est celui qui est gravé dans la plaque commémorative placée au coeur de la Grande Transversale Tiwaka-Koné.
Cette route a ceci de particulier qu'elle n'est pas une "route coloniale". Elle a été voulue par un Kanak: Jean-Marie TJIBAOU.
Elle suit les anciens sentiers coutumiers qui parcouraient l'aire Païcî
entre la Côte Est et la Côte Ouest en passant par la Chaîne Centrale.
Elle est positionnée au centre de la Province Nord. Elle est l'outil qui
peut contribuer au développement harmonieux de la Province Nord à
travers l'idée du Grand H de son défunt promoteur:
Poya-Pouembout-Koné-Voh formant la barre gauche du H, Ponérihouen-poindimié-Touho-Hienghène en formant la barre droite du même H, barres reliées par ce trait horizontal constitué par la Transversale.
Imaginons un instant la Povince Nord sans sa Grande Transversale !!!En
accompagnant et en encadrant un relais libre des jeunes (et des moins
jeunes) de Tchamba, nous ( le Chef Willy et quelques Anciens de ma
génération, Napwé, Joseph, Cîbaou, Dogo, entre autres), avons voulu
montrer la force de la volonté à accomplir sinon l'impossible, du moins
le difficile, quelque soit le domaine où elle s'exerce. Nous avons voulu
partager un super moment dans un environnement superbe, nous avons
voulu faire acte de citoyenneté, comme un Destin à réaliser ensemble,
dans le respect, l'effort, la convivialité ...
YES WE CAN ont-ils dit ... Et ils l'ont fait !
jeudi 18 juin 2009
Provinciales 2009. Billet N°10 et dernier: Une saine trinité ???
Je n'ai pas pu réagir à chaud après ces élections provinciales de 2009, ET C'EST TANT MIEUX; tant on peut dire de sottises dans ce cas.
A ce jour toutes les institutions de Nouvelle-Calédonie sont en (dés-?) ordre de marche; aux ordres de qui ? Des citoyens calédoniens, bien sûr.
Mais;
Ma première réflexion sera avant tout sur la prise de conscience (ancienne) du nombre incroyablement important d'élus de toutes catégories pour un si petit pays (250 000 habitants) ! Je n'ai pas la prétention d'être le premier à mettre ce fait en exergue, cela va de soi; et si on y ajoute les chargés de mission, les collaborateurs de toutes sortes et tous les avantages liés à ces différentes fonctions, on peut raisonnablement s'interroger sur la justification d'un tel excès. Et de son coût pour le pays et ses citoyens.
Ma deuxième réflexion porte sur le partage des pouvoirs par les partis du "Pacte Républicain", adversaires acharnés il y a peu ... L'intérêt supérieur de la Calédonie (française) en est-il la seule raison ?
La Nouvelle-Calédonie a-t-elle enfin droit à sa Saine Trinité ? Une Trinité composée d'hommes ayant fait abstraction de leurs égos et ambitions personnelles pour promouvoir le bien-être de la Calédonie et de ses habitants en se partageant la présidence de la Province Sud, celle du Congrès et celle du Gouvernement. A moins que nous ayons plus à faire à une Triade et à ses hommes et femmes (de main ?).
Ce sera à eux de nous faire la preuve du contraire; et nous ne les croirons que sur les faits, comme dirait Saint Thomas ...
Ma troisième réflexion porte sur la composition des assemblées de province et du Congrès: à défaut de liste arc-en-ciel, nous avons des assemblées de province et un Congrès arc-en-ciel, ET C'EST TANT MIEUX (bis). Dans le cas de la Calédonie et dans la phase où elle se trouve dans son évolution institutionnelle, mieux vaut qu'aucun des partis n'ait la majorité absolue dans les assemblées de province comme au congrès; nos élus étant de grands enfants peu enclins à partager (leur jouet ?) , ils se trouvent ainsi dans la quasi obligation de composer avec les uns et les autres, en quelque sorte ... J'aurais plutôt tendance à préférer cette situation à celle d'un parti dominant, au Congrès ou dans les Provinces, qui imposerait ses vues et ses hommes et femmes (de main ?) !
Pour conclure, je souhaiterais que l'on se souvienne que cette mandature 2009-2014, n'est pas la dernière de l'Accord de Nouméa, c'est bien celle de 2014 à 2019 qui achèvera cette grande période historique des Accords de Matignon-Oudinot et de l'Accord de Nouméa.
Qu'allons-nous faire de ces dix années, comment nos élus vont-ils solliciter, s'ils le font, leurs concitoyens, pour promouvoir une véritable société consensuelle pour Notre Pays qui seule garantira et fondera un avenir institutionnel stable ?
A ce jour toutes les institutions de Nouvelle-Calédonie sont en (dés-?) ordre de marche; aux ordres de qui ? Des citoyens calédoniens, bien sûr.
Mais;
Ma première réflexion sera avant tout sur la prise de conscience (ancienne) du nombre incroyablement important d'élus de toutes catégories pour un si petit pays (250 000 habitants) ! Je n'ai pas la prétention d'être le premier à mettre ce fait en exergue, cela va de soi; et si on y ajoute les chargés de mission, les collaborateurs de toutes sortes et tous les avantages liés à ces différentes fonctions, on peut raisonnablement s'interroger sur la justification d'un tel excès. Et de son coût pour le pays et ses citoyens.
Ma deuxième réflexion porte sur le partage des pouvoirs par les partis du "Pacte Républicain", adversaires acharnés il y a peu ... L'intérêt supérieur de la Calédonie (française) en est-il la seule raison ?
La Nouvelle-Calédonie a-t-elle enfin droit à sa Saine Trinité ? Une Trinité composée d'hommes ayant fait abstraction de leurs égos et ambitions personnelles pour promouvoir le bien-être de la Calédonie et de ses habitants en se partageant la présidence de la Province Sud, celle du Congrès et celle du Gouvernement. A moins que nous ayons plus à faire à une Triade et à ses hommes et femmes (de main ?).
Ce sera à eux de nous faire la preuve du contraire; et nous ne les croirons que sur les faits, comme dirait Saint Thomas ...
Ma troisième réflexion porte sur la composition des assemblées de province et du Congrès: à défaut de liste arc-en-ciel, nous avons des assemblées de province et un Congrès arc-en-ciel, ET C'EST TANT MIEUX (bis). Dans le cas de la Calédonie et dans la phase où elle se trouve dans son évolution institutionnelle, mieux vaut qu'aucun des partis n'ait la majorité absolue dans les assemblées de province comme au congrès; nos élus étant de grands enfants peu enclins à partager (leur jouet ?) , ils se trouvent ainsi dans la quasi obligation de composer avec les uns et les autres, en quelque sorte ... J'aurais plutôt tendance à préférer cette situation à celle d'un parti dominant, au Congrès ou dans les Provinces, qui imposerait ses vues et ses hommes et femmes (de main ?) !
Pour conclure, je souhaiterais que l'on se souvienne que cette mandature 2009-2014, n'est pas la dernière de l'Accord de Nouméa, c'est bien celle de 2014 à 2019 qui achèvera cette grande période historique des Accords de Matignon-Oudinot et de l'Accord de Nouméa.
Qu'allons-nous faire de ces dix années, comment nos élus vont-ils solliciter, s'ils le font, leurs concitoyens, pour promouvoir une véritable société consensuelle pour Notre Pays qui seule garantira et fondera un avenir institutionnel stable ?
lundi 15 juin 2009
"Je" de maux "d'alcool-ve" ... Variations sur un thème.
Pseudo-fiction number five ...
L'alcool-hic ... et nunc
L'alcool-euh ... reux
L'alcool-éreux
L'alcoo-est-rat ... le bol
L'allcool-est-rat ... vit
L'alcool-est-rat ... T
L'alcool-eric ... et rac
L'alcool-gniaque
L'alcool rêve-élateur
L'alcool teste ... et flique; aïe !
L'alcool tue ... est là au coeur de nos vies
L'alcool un-vin-cul
L'alcool est vin-coeur
Et puis
L'alcool est un dépendant. Ah ? Bon !
L'alcool ... pur ? Hem ! Pur, pur ...
L'alcool triste ? Le pôôôvre
L'alcool festif ? Ouais; et à quelle dôôôse
l'alcool fou ? Nooon !
Et encore
L'alccol pour s'y perdre ... Ouvre les yeux !
L'alcool pour se morfondre ... Et fondre dans la mort.
L'alcool pour rire ... Et pleurer ?
L'alcool et t'es toi ...
Et tais toi vin dieu !
L'alcool-hic ... et nunc
L'alcool-euh ... reux
L'alcool-éreux
L'alcoo-est-rat ... le bol
L'allcool-est-rat ... vit
L'alcool-est-rat ... T
L'alcool-eric ... et rac
L'alcool-gniaque
L'alcool rêve-élateur
L'alcool teste ... et flique; aïe !
L'alcool tue ... est là au coeur de nos vies
L'alcool un-vin-cul
L'alcool est vin-coeur
Et puis
L'alcool est un dépendant. Ah ? Bon !
L'alcool ... pur ? Hem ! Pur, pur ...
L'alcool triste ? Le pôôôvre
L'alcool festif ? Ouais; et à quelle dôôôse
l'alcool fou ? Nooon !
Et encore
L'alccol pour s'y perdre ... Ouvre les yeux !
L'alcool pour se morfondre ... Et fondre dans la mort.
L'alcool pour rire ... Et pleurer ?
L'alcool et t'es toi ...
Et tais toi vin dieu !
Ne pourrait-on pas faire de la contre-publicité ! Et comment ?
La défense des consommateurs est un vaste sujet déjà pris en charge par diverses associations que tout le monde peut connaître.
Ayant eu fort à faire et mal à pâtir avec un équipement informatique acquis suite à des propositions publicitaires alléchantes, mais qui s'avérait défaillant, et avoir eu à faire à un service après vente qui n'avait de service que le nom, je me suis interrogé sur les possibilités qu'auraient les consommateurs de faire de l'anti-publicité ou de la contre-publicité. En dehors de l'action de ces associations dont l'efficacité me paraît limitée.
J'imaginais faire de la contre-publicité dans les journaux, à la radio ou la télévision; ou encore de faire de la contre-promotion à l'aide de ces mêmes dépliants de plusieurs pages qui encombrent nos journaux et boîtes aux lettres; ou mieux un super blog ou un super site internet qui dénonceraient tel équipement, tel produit ou telle promotion de voyages ou encore telle boutique ou tel autre commerce ... (Mais peut-être existent-ils déjà ? Où ?).
Bref j'étais "fin colère" et je me voyais utiliser ces mêmes supports avec lesquels on attrappe (nigaud) le consommateur.
Puisque les marchands ont le droit de faire de la publicité pour leurs produits, en retour, les consommateurs n'auraient-ils pas le droit de payer des pages publicitaires pour dénoncer ces mêmes produits ? (Quoique le prix de ces pages soit fort élevé !).
Etant entendu que bien souvent c'est le consommateur ayant peu de revenus qui est piégé et se trouve démuni, lui qui n'a pas les moyens de mettre le prix de la qualité qui le mettrait à l'abri de toutes ces déconvenues. Comment fait-il lui, après s'être fait rembarré par le SAV ou le vendeur, s'il est encore là, pour rentrer dans son droit d'avoir un équipement qui fonctionne comme présenté dans telle ou telle pub ou promo ?
Ayant eu fort à faire et mal à pâtir avec un équipement informatique acquis suite à des propositions publicitaires alléchantes, mais qui s'avérait défaillant, et avoir eu à faire à un service après vente qui n'avait de service que le nom, je me suis interrogé sur les possibilités qu'auraient les consommateurs de faire de l'anti-publicité ou de la contre-publicité. En dehors de l'action de ces associations dont l'efficacité me paraît limitée.
J'imaginais faire de la contre-publicité dans les journaux, à la radio ou la télévision; ou encore de faire de la contre-promotion à l'aide de ces mêmes dépliants de plusieurs pages qui encombrent nos journaux et boîtes aux lettres; ou mieux un super blog ou un super site internet qui dénonceraient tel équipement, tel produit ou telle promotion de voyages ou encore telle boutique ou tel autre commerce ... (Mais peut-être existent-ils déjà ? Où ?).
Bref j'étais "fin colère" et je me voyais utiliser ces mêmes supports avec lesquels on attrappe (nigaud) le consommateur.
Puisque les marchands ont le droit de faire de la publicité pour leurs produits, en retour, les consommateurs n'auraient-ils pas le droit de payer des pages publicitaires pour dénoncer ces mêmes produits ? (Quoique le prix de ces pages soit fort élevé !).
Etant entendu que bien souvent c'est le consommateur ayant peu de revenus qui est piégé et se trouve démuni, lui qui n'a pas les moyens de mettre le prix de la qualité qui le mettrait à l'abri de toutes ces déconvenues. Comment fait-il lui, après s'être fait rembarré par le SAV ou le vendeur, s'il est encore là, pour rentrer dans son droit d'avoir un équipement qui fonctionne comme présenté dans telle ou telle pub ou promo ?
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