mercredi 4 novembre 2009
Claude Lévi-Strauss est mort et je suis triste sous mon tropique ...
Claude Lévi-Strauss m'a accompagné quand je cherchais à comprendre ce qui n'allait pas dans la société calédonienne, comprendre ce qui se cachait derrière Ses apparences plus que trompeuses.
"Tristes Tropiques", "La Pensée Sauvage", "Anthropologie Structurale deux", "Race et Histoire", et d'autres; j'ai passé des heures, des nuits, à lire, relire leurs lignes, leurs pages, que souvent je ne comprenais pas; avec mon stylo, pour souligner, annoter, transcrire la signification de tel ou tel mot; mais têtu, je m'accrochais pour accéder à cette pensée que je sentais forte, aiguisée, rigoureuse, innovante; cette pensée qui me donnait à réfléchir, autant au sens optique que mental la réalité calédonienne qui m'échappait et me rendait malade; et c'est en tant que caldoche que j'ai lu Claude Lévi-Strauss, eh oui, aussi absurde que cela puisse paraître, pour décrypter Mon Pays, ses peuples et ses cultures, les pensées et les mythes qui les animaient, les relations qu'ils et elles entretenaient entre eux et elles comme avec eux-mêmes ou elles-mêmes; un chemin riche et intellectuellement magnifique, structurant !
[La phrase qui précède, je l'ai voulue "d'un bloc", pour, en toute modestie, honorer cette écriture et ces lectures. Claude Lévi-Strauss m'a très souvent contraint à lire, relire, re-relire ses phrases longues et denses, qui me donnaient souvent mal à la tête !]
Claude Lévi-Strauss reste pour moi, avec karl Marx (analysant les rapports du travail et du capital), Sigmund Freud (analysant les rapports du Moi au Surmoi), Edgar Morin (analysant les rapports complexes dans la société), un de ces plus grands forgerons de la pensée du vingtième siècle.
Il a forgé celle d'un petit caldoche de la Côte Est, amoureux de Son Pays, des Hommes et des Hommes de Son Pays.
"Tristes Tropiques", "La Pensée Sauvage", "Anthropologie Structurale deux", "Race et Histoire", et d'autres; j'ai passé des heures, des nuits, à lire, relire leurs lignes, leurs pages, que souvent je ne comprenais pas; avec mon stylo, pour souligner, annoter, transcrire la signification de tel ou tel mot; mais têtu, je m'accrochais pour accéder à cette pensée que je sentais forte, aiguisée, rigoureuse, innovante; cette pensée qui me donnait à réfléchir, autant au sens optique que mental la réalité calédonienne qui m'échappait et me rendait malade; et c'est en tant que caldoche que j'ai lu Claude Lévi-Strauss, eh oui, aussi absurde que cela puisse paraître, pour décrypter Mon Pays, ses peuples et ses cultures, les pensées et les mythes qui les animaient, les relations qu'ils et elles entretenaient entre eux et elles comme avec eux-mêmes ou elles-mêmes; un chemin riche et intellectuellement magnifique, structurant !
[La phrase qui précède, je l'ai voulue "d'un bloc", pour, en toute modestie, honorer cette écriture et ces lectures. Claude Lévi-Strauss m'a très souvent contraint à lire, relire, re-relire ses phrases longues et denses, qui me donnaient souvent mal à la tête !]
Claude Lévi-Strauss reste pour moi, avec karl Marx (analysant les rapports du travail et du capital), Sigmund Freud (analysant les rapports du Moi au Surmoi), Edgar Morin (analysant les rapports complexes dans la société), un de ces plus grands forgerons de la pensée du vingtième siècle.
Il a forgé celle d'un petit caldoche de la Côte Est, amoureux de Son Pays, des Hommes et des Hommes de Son Pays.
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