mardi 17 novembre 2009
Une expérience du désordre cérébral ...
Pseudo-fiction number ten.
[l'un dit]
La dépression;
Ni grande, ni petite, sans dimension.
Une maladie dure, méchante, récurrente, arythmique, cathartique, errrratique;
Durable comme son développement.
La morale n'y a pas cours;
Explosion de douleur, implosion neuronale;
Trou noir psychologique.
[Marre dit]
La dépression;
Maladie qui n'en est pas une, interdite d'être dite.
L'intelligence n'y peut rien, à la maîtriser;
Les médicaments s'échinent à faire semblant de la maîtriser.
Les psychiatres n'y savent que peu ! Du trouble ils ne connaissent que peau.
Quand la chimie rencontre la pensée comme de savoir qui est premier de l'oeuf ou de la poule !
Le cerveau s'emmêle dans ses connexions.
[Mer creux dit]
La dépression;
On n'en fait jamais le tour !
Elle nous entoure, nous enrobe, nous cerne;
Nous atteint dans ce qu'on n'est né.
Naître rien, voilà ce que La Mauvaise nous apprend; on naît rien, on n'est rien, JE ne suis rien.
Prétendre le contraire est un rien con(-naître).
La (mais-)connaître beaucoup le prétendre. La connaître est ma fierté !
[Jeu dit]
La dépression;
C'est être mal, être bien, sans frontière, sans passeport.
Pas de frontière pour ce bien mal acquis !
Sans moral et sans morale, une ballade machiavélique entre envie de mort envie de sacrifice;
De soi, choix égoïste assumé, pour punir Un Autre Soi que l'on hait.
J'aime cette maladie qui m'explore et m'explose le cerveau !
J'en suis le spectateur acteur malsain.
[Vent drrreeeu dit]
Ma dépression;
Je l'aime ! Elle chamboule mon cerveau.
Au tréfonds de moi elle me conduit;
Au tréfonds de cette douleur sans nom que ni morphine, ni antibiotique, n'apaise;
Au point que dormir est craint.
Tous ces mauvais rêves que dormir ravive,
Remuant la boue d'une vie d'illusoires illusions.
[Sam dit]
Ma dépression;
J'en ai marre !
Elle me rattrappe quand je lui échappe,
Elle m'échappe quand je la coince, entre deux médicaments, une consultation et la rage.
J'ai vécu avec des hauts et des bas, comme tout le monde; c'est la vie, c'est comme ça !!!
Mais là, cette putain me tient;
Et je la paye au prix fort.
[Dit manche ... Manche]
Dépression, dépressif, deux états.
Le mien n'est pas déprimé ... Mais La Mauvaise
Jour après jour, sept jours sur sept, me tarode, creuse ma tête.
Devais-je l'exprimer, ainsi ?
Suis-je trop vieux pour en souffrir ?
Pfft ! Je n'en souffre pas plus que quiconque ne souffre de ne pas exister ... A ses propres yeux.
Mais merde, qu'est-ce que ça fait mal !
[l'un dit]
La dépression;
Ni grande, ni petite, sans dimension.
Une maladie dure, méchante, récurrente, arythmique, cathartique, errrratique;
Durable comme son développement.
La morale n'y a pas cours;
Explosion de douleur, implosion neuronale;
Trou noir psychologique.
[Marre dit]
La dépression;
Maladie qui n'en est pas une, interdite d'être dite.
L'intelligence n'y peut rien, à la maîtriser;
Les médicaments s'échinent à faire semblant de la maîtriser.
Les psychiatres n'y savent que peu ! Du trouble ils ne connaissent que peau.
Quand la chimie rencontre la pensée comme de savoir qui est premier de l'oeuf ou de la poule !
Le cerveau s'emmêle dans ses connexions.
[Mer creux dit]
La dépression;
On n'en fait jamais le tour !
Elle nous entoure, nous enrobe, nous cerne;
Nous atteint dans ce qu'on n'est né.
Naître rien, voilà ce que La Mauvaise nous apprend; on naît rien, on n'est rien, JE ne suis rien.
Prétendre le contraire est un rien con(-naître).
La (mais-)connaître beaucoup le prétendre. La connaître est ma fierté !
[Jeu dit]
La dépression;
C'est être mal, être bien, sans frontière, sans passeport.
Pas de frontière pour ce bien mal acquis !
Sans moral et sans morale, une ballade machiavélique entre envie de mort envie de sacrifice;
De soi, choix égoïste assumé, pour punir Un Autre Soi que l'on hait.
J'aime cette maladie qui m'explore et m'explose le cerveau !
J'en suis le spectateur acteur malsain.
[Vent drrreeeu dit]
Ma dépression;
Je l'aime ! Elle chamboule mon cerveau.
Au tréfonds de moi elle me conduit;
Au tréfonds de cette douleur sans nom que ni morphine, ni antibiotique, n'apaise;
Au point que dormir est craint.
Tous ces mauvais rêves que dormir ravive,
Remuant la boue d'une vie d'illusoires illusions.
[Sam dit]
Ma dépression;
J'en ai marre !
Elle me rattrappe quand je lui échappe,
Elle m'échappe quand je la coince, entre deux médicaments, une consultation et la rage.
J'ai vécu avec des hauts et des bas, comme tout le monde; c'est la vie, c'est comme ça !!!
Mais là, cette putain me tient;
Et je la paye au prix fort.
[Dit manche ... Manche]
Dépression, dépressif, deux états.
Le mien n'est pas déprimé ... Mais La Mauvaise
Jour après jour, sept jours sur sept, me tarode, creuse ma tête.
Devais-je l'exprimer, ainsi ?
Suis-je trop vieux pour en souffrir ?
Pfft ! Je n'en souffre pas plus que quiconque ne souffre de ne pas exister ... A ses propres yeux.
Mais merde, qu'est-ce que ça fait mal !
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