dimanche 29 novembre 2009
245000 habitants en Calédonie ? Dont ACTE... 2 !!!
245000 habitants recensés ... Et moi ? EMOI !
A priori, le décompte de la population assuré par l'ISEE doit être juste et les correctifs faits selon les normes statistiques en vigueur. Par contre c'est peut-être le comptage qui a été défaillant, a-t-on compté tout le monde ? Mais, peut-être ne manque-t-il pas tant de monde à l'appel !
En revenant sur les élections provinciales et européennes de 2009 j'ai pu constater que nous étions:
135 932 électeurs inscrits aux élections provinciales de mai 2009 avec près de 19 000 électeurs inscrits sur le tableau annexe; et 154 151 électeurs aux élections européennes de juin 2009. Ces nombres sont cohérents entre eux (l'écart de 19 000 (*) étant attesté)... Le sont-ils avec ceux du recensement ?
A partir de là je me suis lancé dans une série de calculs basés sur des recoupements avec d'autres données
En arrondissant, j'ai fait le calcul suivant:
245 000 habitants - 154 000 électeurs (aux élections européennes, "tout le monde" vote !) = 91 000 ayant moins de 18 ans ou non inscrits sur les listes électorales et n'ayant pas été admis, de fait, à voter ! soit 37 % de la population ayant moins de 18 ans ou non inscrits mais recensés ! Peut-être ! Certaines statistiques démographiques nous proposent 29 % de moins de 14 ans (en 2004) !
Y-aurait-il 8 % (37%-29%) de la population ayant entre 14 et 18 ans ou plus mais non inscrits, soit un peu plus de 19 500 jeunes adolescents et de personnes habitants la Calédonie sans y être inscrits ! Peut-être !
En recoupant ces nombres avec les effectifs scolaires 2009 qui font apparaître que 36 502 élèves sont scolarisés en primaire, 19 259 en collège et 12 876 lycéens; au total 68 637 enfants scolarisés; l'ensemble reste cohérent, même en calculant "à la louche" comme je le fais ! [Vous me suivez ?]
En résumé:
154 000 électeurs + 73 500 enfants de moins de 14 ans + 19 500 ados et non inscrits = 247 000 habitants ...
Ou
154 000 électeurs + 68 637 élèves - les élèves ayant plus de 18 ans + les enfants non encore scolarisés + les habitants non inscrits sur les listes électorales = "jamais bien loin des" 245 000 !!! [ Vous me suivez toujours ?]
Ces quelques recoupements toujours "à la va vite" ne nous éloignent jamais tant des 245 000 habitants recensés !!!
A moins d'imaginer que TOUS les gens installés depuis peu, ou plus, en Nouvelle-Calédonie sont nombreux et ne sont pas TOUS inscrits sur les listes électorales, ce qui est également une hypothèse...
Dont acte... Deux !
Cette démonstration, qui n'en est pas une, pour signifier qu'en l'occurrence, je renonce à savoir qui a raison ! Bien qu'un doute s'immisce insidieusement dans mon esprit ...
Un mythe récent serait-il en train de s'effondrer ? Nous ne serions pas tant qu'on le pensait !
Dont acte ... trois ? Bientôt ?
Peut-être ...
Bon !
Je préfère laisser les chiens essayer de se mordre la queue, tournant sur eux-mêmes à en perdre la tête... Pour quant à moi persévérer dans une réflexion posée autant que fondée sur l'histoire de notre petit pays et de ses peuples et populations toujours en quête d'un avenir !
(*) Au fait, ces 19 000 électeurs inscrits sur le tableau annexe ne sont-ils pas le fait, avéré, de l'existence d'un flux migratoire vers la Nouvelle-Calédonie depuis 1998, que l'on peut qualifier d'immigration en se plaçant du point de vue du Pays Nouvelle-Calédonie, et que sembleraient contester certains commentaires sur le recensement ?
Post-scriptum (mots latins, littéralement: "écrit après") du 10 mars 2010:
Après les réactions épidermiques, des uns et des autres comme des miennes, après les recoupements approximatifs mais (à mon avis bien sûr) pertinents ci-dessus, il reste un doute qu'ont exprimé le Gouvernement de Nouvelle-Calédonie et l'Union Calédonienne. Et ce doute est recevable !
L'observation, au quotidien, de la vie en Nouvelle-Calédonie en général et à Nouméa en particulier, l'autorise. Il semble qu'il y a quelque chose qui cloche et qui n'est pas en conformité avec les "chiffres officiels". Il y a peut-être une part non négligeable de la population vivant en Nouvelle-Calédonie qui n'est pas prise en compte ou, qui ne fait rien pour être prise en compte. Non recensée (volontairement ou non), n'ayant plus ou pas encore (!) l'âge d'être scolarisée, ne souhaitant pas s'inscrire sur les listes électorales, arrivant de la France (métropolitaine), ou de la Réunion (ou d'autres DOM) ou encore de Wallis & Futuna ou de Polynésie, pour travailler en Nouvelle-Calédonie quelques temps (plus ou moins longs voire définitivement); le développement actuel de Notre Pays favorisant (nécessitant ?) cette immigration laborieuse.
Les chiffres de la CAFAT pourraient être intéressants à ce sujet, sauf pour les gens travaillant "au noir" bien sûr ... Mon matricule CAFAT se trouve dans la série 50 000, j'ai travaillé dès 18 ans et j'en ai 58, je travaille toujours, mais les matricules des nouveaux inscrits ont dépassé les 400 000 et ce nombre monte très vite ...
A priori, le décompte de la population assuré par l'ISEE doit être juste et les correctifs faits selon les normes statistiques en vigueur. Par contre c'est peut-être le comptage qui a été défaillant, a-t-on compté tout le monde ? Mais, peut-être ne manque-t-il pas tant de monde à l'appel !
En revenant sur les élections provinciales et européennes de 2009 j'ai pu constater que nous étions:
135 932 électeurs inscrits aux élections provinciales de mai 2009 avec près de 19 000 électeurs inscrits sur le tableau annexe; et 154 151 électeurs aux élections européennes de juin 2009. Ces nombres sont cohérents entre eux (l'écart de 19 000 (*) étant attesté)... Le sont-ils avec ceux du recensement ?
A partir de là je me suis lancé dans une série de calculs basés sur des recoupements avec d'autres données
En arrondissant, j'ai fait le calcul suivant:
245 000 habitants - 154 000 électeurs (aux élections européennes, "tout le monde" vote !) = 91 000 ayant moins de 18 ans ou non inscrits sur les listes électorales et n'ayant pas été admis, de fait, à voter ! soit 37 % de la population ayant moins de 18 ans ou non inscrits mais recensés ! Peut-être ! Certaines statistiques démographiques nous proposent 29 % de moins de 14 ans (en 2004) !
Y-aurait-il 8 % (37%-29%) de la population ayant entre 14 et 18 ans ou plus mais non inscrits, soit un peu plus de 19 500 jeunes adolescents et de personnes habitants la Calédonie sans y être inscrits ! Peut-être !
En recoupant ces nombres avec les effectifs scolaires 2009 qui font apparaître que 36 502 élèves sont scolarisés en primaire, 19 259 en collège et 12 876 lycéens; au total 68 637 enfants scolarisés; l'ensemble reste cohérent, même en calculant "à la louche" comme je le fais ! [Vous me suivez ?]
En résumé:
154 000 électeurs + 73 500 enfants de moins de 14 ans + 19 500 ados et non inscrits = 247 000 habitants ...
Ou
154 000 électeurs + 68 637 élèves - les élèves ayant plus de 18 ans + les enfants non encore scolarisés + les habitants non inscrits sur les listes électorales = "jamais bien loin des" 245 000 !!! [ Vous me suivez toujours ?]
Ces quelques recoupements toujours "à la va vite" ne nous éloignent jamais tant des 245 000 habitants recensés !!!
A moins d'imaginer que TOUS les gens installés depuis peu, ou plus, en Nouvelle-Calédonie sont nombreux et ne sont pas TOUS inscrits sur les listes électorales, ce qui est également une hypothèse...
Dont acte... Deux !
Cette démonstration, qui n'en est pas une, pour signifier qu'en l'occurrence, je renonce à savoir qui a raison ! Bien qu'un doute s'immisce insidieusement dans mon esprit ...
Un mythe récent serait-il en train de s'effondrer ? Nous ne serions pas tant qu'on le pensait !
Dont acte ... trois ? Bientôt ?
Peut-être ...
Bon !
Je préfère laisser les chiens essayer de se mordre la queue, tournant sur eux-mêmes à en perdre la tête... Pour quant à moi persévérer dans une réflexion posée autant que fondée sur l'histoire de notre petit pays et de ses peuples et populations toujours en quête d'un avenir !
(*) Au fait, ces 19 000 électeurs inscrits sur le tableau annexe ne sont-ils pas le fait, avéré, de l'existence d'un flux migratoire vers la Nouvelle-Calédonie depuis 1998, que l'on peut qualifier d'immigration en se plaçant du point de vue du Pays Nouvelle-Calédonie, et que sembleraient contester certains commentaires sur le recensement ?
Post-scriptum (mots latins, littéralement: "écrit après") du 10 mars 2010:
Après les réactions épidermiques, des uns et des autres comme des miennes, après les recoupements approximatifs mais (à mon avis bien sûr) pertinents ci-dessus, il reste un doute qu'ont exprimé le Gouvernement de Nouvelle-Calédonie et l'Union Calédonienne. Et ce doute est recevable !
L'observation, au quotidien, de la vie en Nouvelle-Calédonie en général et à Nouméa en particulier, l'autorise. Il semble qu'il y a quelque chose qui cloche et qui n'est pas en conformité avec les "chiffres officiels". Il y a peut-être une part non négligeable de la population vivant en Nouvelle-Calédonie qui n'est pas prise en compte ou, qui ne fait rien pour être prise en compte. Non recensée (volontairement ou non), n'ayant plus ou pas encore (!) l'âge d'être scolarisée, ne souhaitant pas s'inscrire sur les listes électorales, arrivant de la France (métropolitaine), ou de la Réunion (ou d'autres DOM) ou encore de Wallis & Futuna ou de Polynésie, pour travailler en Nouvelle-Calédonie quelques temps (plus ou moins longs voire définitivement); le développement actuel de Notre Pays favorisant (nécessitant ?) cette immigration laborieuse.
Les chiffres de la CAFAT pourraient être intéressants à ce sujet, sauf pour les gens travaillant "au noir" bien sûr ... Mon matricule CAFAT se trouve dans la série 50 000, j'ai travaillé dès 18 ans et j'en ai 58, je travaille toujours, mais les matricules des nouveaux inscrits ont dépassé les 400 000 et ce nombre monte très vite ...
mardi 17 novembre 2009
Une expérience du désordre cérébral ...
Pseudo-fiction number ten.
[l'un dit]
La dépression;
Ni grande, ni petite, sans dimension.
Une maladie dure, méchante, récurrente, arythmique, cathartique, errrratique;
Durable comme son développement.
La morale n'y a pas cours;
Explosion de douleur, implosion neuronale;
Trou noir psychologique.
[Marre dit]
La dépression;
Maladie qui n'en est pas une, interdite d'être dite.
L'intelligence n'y peut rien, à la maîtriser;
Les médicaments s'échinent à faire semblant de la maîtriser.
Les psychiatres n'y savent que peu ! Du trouble ils ne connaissent que peau.
Quand la chimie rencontre la pensée comme de savoir qui est premier de l'oeuf ou de la poule !
Le cerveau s'emmêle dans ses connexions.
[Mer creux dit]
La dépression;
On n'en fait jamais le tour !
Elle nous entoure, nous enrobe, nous cerne;
Nous atteint dans ce qu'on n'est né.
Naître rien, voilà ce que La Mauvaise nous apprend; on naît rien, on n'est rien, JE ne suis rien.
Prétendre le contraire est un rien con(-naître).
La (mais-)connaître beaucoup le prétendre. La connaître est ma fierté !
[Jeu dit]
La dépression;
C'est être mal, être bien, sans frontière, sans passeport.
Pas de frontière pour ce bien mal acquis !
Sans moral et sans morale, une ballade machiavélique entre envie de mort envie de sacrifice;
De soi, choix égoïste assumé, pour punir Un Autre Soi que l'on hait.
J'aime cette maladie qui m'explore et m'explose le cerveau !
J'en suis le spectateur acteur malsain.
[Vent drrreeeu dit]
Ma dépression;
Je l'aime ! Elle chamboule mon cerveau.
Au tréfonds de moi elle me conduit;
Au tréfonds de cette douleur sans nom que ni morphine, ni antibiotique, n'apaise;
Au point que dormir est craint.
Tous ces mauvais rêves que dormir ravive,
Remuant la boue d'une vie d'illusoires illusions.
[Sam dit]
Ma dépression;
J'en ai marre !
Elle me rattrappe quand je lui échappe,
Elle m'échappe quand je la coince, entre deux médicaments, une consultation et la rage.
J'ai vécu avec des hauts et des bas, comme tout le monde; c'est la vie, c'est comme ça !!!
Mais là, cette putain me tient;
Et je la paye au prix fort.
[Dit manche ... Manche]
Dépression, dépressif, deux états.
Le mien n'est pas déprimé ... Mais La Mauvaise
Jour après jour, sept jours sur sept, me tarode, creuse ma tête.
Devais-je l'exprimer, ainsi ?
Suis-je trop vieux pour en souffrir ?
Pfft ! Je n'en souffre pas plus que quiconque ne souffre de ne pas exister ... A ses propres yeux.
Mais merde, qu'est-ce que ça fait mal !
[l'un dit]
La dépression;
Ni grande, ni petite, sans dimension.
Une maladie dure, méchante, récurrente, arythmique, cathartique, errrratique;
Durable comme son développement.
La morale n'y a pas cours;
Explosion de douleur, implosion neuronale;
Trou noir psychologique.
[Marre dit]
La dépression;
Maladie qui n'en est pas une, interdite d'être dite.
L'intelligence n'y peut rien, à la maîtriser;
Les médicaments s'échinent à faire semblant de la maîtriser.
Les psychiatres n'y savent que peu ! Du trouble ils ne connaissent que peau.
Quand la chimie rencontre la pensée comme de savoir qui est premier de l'oeuf ou de la poule !
Le cerveau s'emmêle dans ses connexions.
[Mer creux dit]
La dépression;
On n'en fait jamais le tour !
Elle nous entoure, nous enrobe, nous cerne;
Nous atteint dans ce qu'on n'est né.
Naître rien, voilà ce que La Mauvaise nous apprend; on naît rien, on n'est rien, JE ne suis rien.
Prétendre le contraire est un rien con(-naître).
La (mais-)connaître beaucoup le prétendre. La connaître est ma fierté !
[Jeu dit]
La dépression;
C'est être mal, être bien, sans frontière, sans passeport.
Pas de frontière pour ce bien mal acquis !
Sans moral et sans morale, une ballade machiavélique entre envie de mort envie de sacrifice;
De soi, choix égoïste assumé, pour punir Un Autre Soi que l'on hait.
J'aime cette maladie qui m'explore et m'explose le cerveau !
J'en suis le spectateur acteur malsain.
[Vent drrreeeu dit]
Ma dépression;
Je l'aime ! Elle chamboule mon cerveau.
Au tréfonds de moi elle me conduit;
Au tréfonds de cette douleur sans nom que ni morphine, ni antibiotique, n'apaise;
Au point que dormir est craint.
Tous ces mauvais rêves que dormir ravive,
Remuant la boue d'une vie d'illusoires illusions.
[Sam dit]
Ma dépression;
J'en ai marre !
Elle me rattrappe quand je lui échappe,
Elle m'échappe quand je la coince, entre deux médicaments, une consultation et la rage.
J'ai vécu avec des hauts et des bas, comme tout le monde; c'est la vie, c'est comme ça !!!
Mais là, cette putain me tient;
Et je la paye au prix fort.
[Dit manche ... Manche]
Dépression, dépressif, deux états.
Le mien n'est pas déprimé ... Mais La Mauvaise
Jour après jour, sept jours sur sept, me tarode, creuse ma tête.
Devais-je l'exprimer, ainsi ?
Suis-je trop vieux pour en souffrir ?
Pfft ! Je n'en souffre pas plus que quiconque ne souffre de ne pas exister ... A ses propres yeux.
Mais merde, qu'est-ce que ça fait mal !
lundi 16 novembre 2009
245000 habitants en Nouvelle-Calédonie: "Dont acte" !
Oui; nous devons prendre acte d'une évaluation (peut-être ?) enfin digne de confiance.
Quelques commentaires pavoisent pour stigmatiser ceux qui soupçonnent une immigration massive ...Pour ma part, je persiste et je signe:
Si j'ai dénoncé les risques que recouvre l'immigration (quelle qu'elle soit et d'où qu'elle vienne) sans contrôle en Nouvelle-Calédonie, ça n'a jamais été tant en terme quantitatif que qualitatif !
Je ré-explique:
Si l'Accord de Nouméa et ses inventeurs, prétendaient, enfin, rapprocher les communautés générées par la colonisation, envers et contre le Peuple Kanak, en stabilisant dans un corps électoral regroupant les populations concernées par l'avenir du Pays Nouvelle-Calédonie, à la date de 1998, il n'en supposait pas moins, ainsi, un approfondissement des relations entre les dites communautés pour, avec le temps donné à ce moment-là (vingt ans), favoriser la fondation d'un Destin Commun !
Or;
De mon point de vue, l'immigration, en elle-même, n'a pas besoin d'être massive (ou tout du moins il faudrait s'entendre sur le "moment quantitatif" où elle devient influente ou déterminante) pour déstabiliser un rapprochement inter-communautaire fragile et espéré à travers ce fameux accord.
C'est donc, vous l'avez (peut-être) compris, l'impact qualitatif de toute immigration qui importe, plus que son importance quantitative.
Des cadres, culturels, professionnels, décisionnels, réfléchissant, encadrant ou préparant l'avenir de Notre Pays, auront plus d'influence qu'un nombre plus important d'immigrants se fondant dans Les Populations Indigènes ...
Dont acte !
245000 habitants recensés, et alors ?
Où en est la communauté de destin ?
Vous la voyez, vous ? Où ça ?
... ---...
Dans les mélanges de races et les méfiances inter-communautaires ?
Dans les quartiers réservés, de riches ou de pauvres ?
Dans les injures inter-raciales ?
Dans les soulographies généralisées ?
Dans les caillassages sporadiques ?
Dans les boîtes de nuits à la clientèle triée ?
...---...
Bon, OK ! Nous ne sommes "que" 245000 habiatnts, mais c'est plus qu'il est nécessaire pour "se mettre dessus" !
Les chiffres, aussi neutres soient-ils, n'empêcheront jamais la bêtise humaine, l'arrogance, l'incompréhension ou l'affrontement ...
Dont acte !
Au fait, où en est la "citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie" inscrite dans la Constitution Française ?Combien de "citoyens de la Nouvelle-Calédonie" sommes-nous, 245000 ?
Quelques commentaires pavoisent pour stigmatiser ceux qui soupçonnent une immigration massive ...Pour ma part, je persiste et je signe:
Si j'ai dénoncé les risques que recouvre l'immigration (quelle qu'elle soit et d'où qu'elle vienne) sans contrôle en Nouvelle-Calédonie, ça n'a jamais été tant en terme quantitatif que qualitatif !
Je ré-explique:
Si l'Accord de Nouméa et ses inventeurs, prétendaient, enfin, rapprocher les communautés générées par la colonisation, envers et contre le Peuple Kanak, en stabilisant dans un corps électoral regroupant les populations concernées par l'avenir du Pays Nouvelle-Calédonie, à la date de 1998, il n'en supposait pas moins, ainsi, un approfondissement des relations entre les dites communautés pour, avec le temps donné à ce moment-là (vingt ans), favoriser la fondation d'un Destin Commun !
Or;
De mon point de vue, l'immigration, en elle-même, n'a pas besoin d'être massive (ou tout du moins il faudrait s'entendre sur le "moment quantitatif" où elle devient influente ou déterminante) pour déstabiliser un rapprochement inter-communautaire fragile et espéré à travers ce fameux accord.
C'est donc, vous l'avez (peut-être) compris, l'impact qualitatif de toute immigration qui importe, plus que son importance quantitative.
Des cadres, culturels, professionnels, décisionnels, réfléchissant, encadrant ou préparant l'avenir de Notre Pays, auront plus d'influence qu'un nombre plus important d'immigrants se fondant dans Les Populations Indigènes ...
Dont acte !
245000 habitants recensés, et alors ?
Où en est la communauté de destin ?
Vous la voyez, vous ? Où ça ?
... ---...
Dans les mélanges de races et les méfiances inter-communautaires ?
Dans les quartiers réservés, de riches ou de pauvres ?
Dans les injures inter-raciales ?
Dans les soulographies généralisées ?
Dans les caillassages sporadiques ?
Dans les boîtes de nuits à la clientèle triée ?
...---...
Bon, OK ! Nous ne sommes "que" 245000 habiatnts, mais c'est plus qu'il est nécessaire pour "se mettre dessus" !
Les chiffres, aussi neutres soient-ils, n'empêcheront jamais la bêtise humaine, l'arrogance, l'incompréhension ou l'affrontement ...
Dont acte !
Au fait, où en est la "citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie" inscrite dans la Constitution Française ?Combien de "citoyens de la Nouvelle-Calédonie" sommes-nous, 245000 ?
mardi 10 novembre 2009
Chute du mur de Berlin et érection d'un mur en Israel-Palestine.
Vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin en Europe !
Bravo !
Merci l'Europe.
Mais que pense l'Europe de l'érection d'un mur par Israel en Palestine au 21 ème siècle ?
L'Europe qui soutient Israel, les Etats-Unis qui soutiennent Israel, qui célèbrent la fin du communisme, l'Allemagne qui se soulage du nazisme; comment envisagent-ils l'érection de ce nouveau mur par un pays soi-disant ami pour contenir les palestiniens tout en colonisant des terres palestiniennes ?
J'aimerais comprendre !
Donc;
Je ne suis pas joyeux et je ne célèbrerai pas la chute du mur de Berlin !
Aucune envie.
C'est une affaire européo-européenne ! Qui ne regarde que ceux qui ne s'envisagent qu'en dehors des Autres.
Il y a trop de murs dont les Européens sont les bâtisseurs dans l'histoire pour que je m'enthousiasme de cet "anniversaire".
Après avoir pendant des siècles bousculé la planète et ses peuples, l'Europe se penche sur ses cicatrices ... Que ne se pencherait-elle sur les veines qu'elle a ouvertes un peu partout dans le monde !
Hasta la vista Eduardo Galeano !
Bravo !
Merci l'Europe.
Mais que pense l'Europe de l'érection d'un mur par Israel en Palestine au 21 ème siècle ?
L'Europe qui soutient Israel, les Etats-Unis qui soutiennent Israel, qui célèbrent la fin du communisme, l'Allemagne qui se soulage du nazisme; comment envisagent-ils l'érection de ce nouveau mur par un pays soi-disant ami pour contenir les palestiniens tout en colonisant des terres palestiniennes ?
J'aimerais comprendre !
Donc;
Je ne suis pas joyeux et je ne célèbrerai pas la chute du mur de Berlin !
Aucune envie.
C'est une affaire européo-européenne ! Qui ne regarde que ceux qui ne s'envisagent qu'en dehors des Autres.
Il y a trop de murs dont les Européens sont les bâtisseurs dans l'histoire pour que je m'enthousiasme de cet "anniversaire".
Après avoir pendant des siècles bousculé la planète et ses peuples, l'Europe se penche sur ses cicatrices ... Que ne se pencherait-elle sur les veines qu'elle a ouvertes un peu partout dans le monde !
Hasta la vista Eduardo Galeano !
mercredi 4 novembre 2009
Claude Lévi-Strauss est mort et je suis triste sous mon tropique ...
Claude Lévi-Strauss m'a accompagné quand je cherchais à comprendre ce qui n'allait pas dans la société calédonienne, comprendre ce qui se cachait derrière Ses apparences plus que trompeuses.
"Tristes Tropiques", "La Pensée Sauvage", "Anthropologie Structurale deux", "Race et Histoire", et d'autres; j'ai passé des heures, des nuits, à lire, relire leurs lignes, leurs pages, que souvent je ne comprenais pas; avec mon stylo, pour souligner, annoter, transcrire la signification de tel ou tel mot; mais têtu, je m'accrochais pour accéder à cette pensée que je sentais forte, aiguisée, rigoureuse, innovante; cette pensée qui me donnait à réfléchir, autant au sens optique que mental la réalité calédonienne qui m'échappait et me rendait malade; et c'est en tant que caldoche que j'ai lu Claude Lévi-Strauss, eh oui, aussi absurde que cela puisse paraître, pour décrypter Mon Pays, ses peuples et ses cultures, les pensées et les mythes qui les animaient, les relations qu'ils et elles entretenaient entre eux et elles comme avec eux-mêmes ou elles-mêmes; un chemin riche et intellectuellement magnifique, structurant !
[La phrase qui précède, je l'ai voulue "d'un bloc", pour, en toute modestie, honorer cette écriture et ces lectures. Claude Lévi-Strauss m'a très souvent contraint à lire, relire, re-relire ses phrases longues et denses, qui me donnaient souvent mal à la tête !]
Claude Lévi-Strauss reste pour moi, avec karl Marx (analysant les rapports du travail et du capital), Sigmund Freud (analysant les rapports du Moi au Surmoi), Edgar Morin (analysant les rapports complexes dans la société), un de ces plus grands forgerons de la pensée du vingtième siècle.
Il a forgé celle d'un petit caldoche de la Côte Est, amoureux de Son Pays, des Hommes et des Hommes de Son Pays.
"Tristes Tropiques", "La Pensée Sauvage", "Anthropologie Structurale deux", "Race et Histoire", et d'autres; j'ai passé des heures, des nuits, à lire, relire leurs lignes, leurs pages, que souvent je ne comprenais pas; avec mon stylo, pour souligner, annoter, transcrire la signification de tel ou tel mot; mais têtu, je m'accrochais pour accéder à cette pensée que je sentais forte, aiguisée, rigoureuse, innovante; cette pensée qui me donnait à réfléchir, autant au sens optique que mental la réalité calédonienne qui m'échappait et me rendait malade; et c'est en tant que caldoche que j'ai lu Claude Lévi-Strauss, eh oui, aussi absurde que cela puisse paraître, pour décrypter Mon Pays, ses peuples et ses cultures, les pensées et les mythes qui les animaient, les relations qu'ils et elles entretenaient entre eux et elles comme avec eux-mêmes ou elles-mêmes; un chemin riche et intellectuellement magnifique, structurant !
[La phrase qui précède, je l'ai voulue "d'un bloc", pour, en toute modestie, honorer cette écriture et ces lectures. Claude Lévi-Strauss m'a très souvent contraint à lire, relire, re-relire ses phrases longues et denses, qui me donnaient souvent mal à la tête !]
Claude Lévi-Strauss reste pour moi, avec karl Marx (analysant les rapports du travail et du capital), Sigmund Freud (analysant les rapports du Moi au Surmoi), Edgar Morin (analysant les rapports complexes dans la société), un de ces plus grands forgerons de la pensée du vingtième siècle.
Il a forgé celle d'un petit caldoche de la Côte Est, amoureux de Son Pays, des Hommes et des Hommes de Son Pays.
dimanche 1 novembre 2009
Un trésor en partage ...
Dédicace: à tous ceux qui sont loin de leur Pays, à Arnaud.
Le bétail qu'on travaille. Assumant une histoire coloniale. Pour la dépasser ?
La paille traditionnelle. Tirer de la nature sans la détruire toit et protection.
La paille traditionnelle. Tirer de la nature sans la détruire toit et protection.
Le café que l'on cueuille. Un travail communautaire.
Pas des clichés ! NON !
la vraie Calédonie ne s'offre qu'à ceux qui la respecte.
Ses hommes et ses femmes, qui l'on faite.
Ses us et coutumes, où l'on abandonne un peu de ce que l'on est.
Sa nature forte et fragile.
Calédoniens d'où que tu viennes, Kanak d'où que tu sortes, étrangers d'où que tu débarques;
N'oublie jamais ce que tu dois à cette terre !
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