mercredi 7 octobre 2020
Deuxième référendum en (Kanaky-)Nouvelle-Calédonie: 4 octobre 2020
Eh bien, finalement, j'ouvre une nouvelle saison après un long temps de silence, voire de mort cérébrale ! Quand rien n'avance fondamentalement et que vous avez l’impression que tout a été dit, ou qu'on se répète à l'infini...Comme une impression de revivre en permanence les mêmes vies, les mêmes discours, avec les mêmes mots, les mêmes maux.
C'est triste; ma génération n'a pas fait avancer les choses; ou plutôt, elle a fait avancer certaines choses mais en a oublié tant d'autres se contentant de "gérer". Mais gérer n'est pas prévoir ! Et donc chacun répète les mêmes mots, et les mêmes maux... se répètent !
Les avancées réelles n'ont pas comblé les lacunes consciemment ou inconsciemment écartées.
Les vieilles idéologies continuent à ressasser les mêmes mots, aussi.
Colonialisme, colonisation, système colonial ...
Et les nouvelles jeunes (ou récentes) générations mettent des mots creux sur des maux nouveaux.
Délinquance des jeunes kanak: qu'est-ce à dire ? De mots nouveaux sur des maux nouveaux !
On évoque encore les exclus du droit de vote de gens qui n'étaient même pas arrivés au pays quand l'Accord de Nouméa a été inscrit dans la Constitution française en 1998; un comble...révisionniste !
Mais les mots "Peuple Kanak", à part les intéressés, qui les utilisent ? Alors que ce référendum confirme une deuxième fois dans la paix et dans les urnes son existence forte à tel point qu'il explose à la figure des tenants des "communautés" locales. En ce sens que toutes les ethnies sont confondues dans un ensemble de "communautés" dont les Kanak en seraient une partie.
Non, les Kanak forment un PEUPLE.
Bon je n'épilogue pas plus; ce blog témoigne suffisamment de mes interrogations et de mes réponses sur la question.
La seule façon fondatrice de sortir par le haut de cette "contradiction" fondamentale est de faire vivre cette ancienne proposition de François Burck (vous souvenez, leader de l'Union Calédonienne avec Jean-Marie Tjibaou) d'une grande coutume rassemblant toutes les communautés de Calédonie autour du peuple Kanak.
Une sorte de grand pardon (?) et d'une grande réconciliation coutumières, de suite à Mélanésia 2000 (vous vous souvenez ? Vous l'avez lu dans les livres d'histoire ?) que nous pourrions nommer: Mélanésia-Calédonia 2000" ?
Déjà, à l'époque, les promoteurs de Mélanésia 2000 prévoyaient un Calédonia 2000 !
Qu'on ne se méprenne pas sur mes propos, il ne s'agit pas ici d'organiser une rencontre interculturelle comme il s'en fait beaucoup avec des danses culturelles et des dégustations de plats "typiques" !...
NON ! Une vraie coutume (à inventer ?) à l'échelle de notre pays de la part des "étrangers" venus de la mer et des airs vers le Peuple Kanak les accueillant , fondatrice d'un véritable Destin Commun à ce jour désespérant d'être vide de chair.
Un nouveau 24 septembre de lumière, fondateur du Nouveau Pays, le "Vrai Pays", enfin retrouvé !...
Nos politiques et l'état français n'auraient alors qu'à mettre en mots un élan fondé sur une véritable rencontre entre les gens de notre pays.
J'ai fait ce rêve !...
Näbwé.
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