Crise du 13 mai, crise institutionnelle, émeutes, exactions, révolte (de la jeunesse), violences, coup d'état, les événements (tiens, j'ai déjà connu, mais ceux-ci, du 13 mai), peur(s), haine, et puis quoi encore ?
On a tout lu, tout entendu, tous les mots (et les maux) sur cette période du 13 mai et post 13 mai, pour la décrire ...
Personne n'a le bon terme, le mot adéquat, la bonne expression, pour décrire ce qui s'est passé !
Car personne n'y a rien compris, y compris les acteurs de ces actes de révolte, ces "délires" brutaux, ces actes de résistance désespérée des quartiers inquiets (un euphémisme), ces actes de désespérance, ces folies incendiaires ...
(Qu'en auraient dit les "réseaux dits sociaux" (ou "dys-sociaux"), s'ils existaient en 1774, en 1853 ?)
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MAIS,
Les premiers à n'y avoir rien compris sont nos responsables politiques locaux, français, ou internationaux (ceux qui s'immiscent sans y rien comprendre ni savoir, par opportunisme) .
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Je vais être dur, très dur: (!)
On nous dit que beaucoup partent, quittent la Calédonie; ce faisant ils prouvent par l'absurde qu'ils ne font pas partie des populations dites "intéressées"; pourquoi réclamerait-on le droit de vote pour des gens qui nous quittent aussi vite ...
Vous, les calédos, les métis, les javas, les wallis, "dém.....-vous" avec "vos kanak", pensent-ils ?!...
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Mais, tous ces Kanak qui nous regardent avec défiance ou haine, à rebours (?), veulent-ils que tout le monde parte, tous les blancs ou plus ou moins blancs, ou assimilés ? Possible.
Alors j'aurais été trompé, incrédule, naïf; et déçu, mot faible, c'est certain.
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Présentement, comment écrire de manière apaisée dans une situation si mortifère où l'avenir perd tout son sens, où tous les espoirs s'effondrent, où le doute est la seule boussole (!?):
Ici c'est la France !
Ici c'est Kanaky !
La France, je connais, un peu; mais Kanaky ?
Quelle Kanaky SE et NOUS proposent les Kanak ?
Pierre Declerq proposant sa vision de l'indépendance kanak inclusive se retrouverait-il dans ces extrêmes visions extrêmes d'une indépendance exclusive ?
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Il y a tant de raisons de se "bagarrer", tant ! Au delà des belles paroles
Car dans ce domaine, celui des belles paroles, la "Terre de parole terre de partage" est un modèle d'illusion et de désillusion.
A suivre ...
Comment vont-ils se remettre à "discuter" ensemble ?
Tous ces égos, cette testostérone, ces revanchards, ces folles, ces beaux-parleurs ; comment peuvent-ils, peuvent-elles, encore se reparler; et de quoi ?
Et toutes ces "bandes" de jeunes (?) qu'attendent-ils ? Quels corpus idéologiques les portent quand ils brûlent des écoles, collèges, lycées, les maisons, les cases, les entreprises, caillassent les bagnoles qui passent, les gens qui passent ?
La terre brûlée est-elle leur dernier paradis; celui du "rien à foutre" ???
Comme une préfiguration de la Kanaky indépendante où des bandes au service d'un pouvoir ou d'un autre et mal intentionnées règleraient leurs comptes ou imposeraient leur loi sans réserve ni contrôle ???
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Pas simple, n'est-ce-pas, cher responsable politique kanak indépendantiste ou non-kanak non-indépendantiste, cher coutumier, cher ministre ou premier ministre ou président !
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Marre de vos discours dont les qualificatifs ne manquent pas:
pas clairs, ambigus, sournois, faux, trompeurs, fermés, revanchards, agressifs, racistes, haineux, etc. !
Je cherche, j'attends, le discours positif, bienveillant, ouvert, franc, clair, compréhensif, gentil, voire analytique, mais concret où les paroles rejoindraient des actes, en adéquation (!?).
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Votre, Notre Pays, est déchiré, fracassé; les "jusqu'au-bout-istes" de tous bords auraient-ils gagné ?
Au delà des apparences, où en sommes-nous vraiment ?
Je n'ai que des interrogations à ce jour, plus de cinq mois après !
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Fin de l'Histoire ?
Comprendre; initier l'An Zéro ?...
A suivre ...
