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dimanche 6 juillet 2008

Il y a dix ans Eric Tabarly disparaissait en mer.

Eric Tabarly a disparu en mer dans la nuit du 12 au 13 juin 1998 alors qu'il naviguait au large de l'Irlande, sur son voilier fétiche, le Pen Duick qui affichait un siècle !
A cette occasion j'ai eu envie de partager avec Mon Pays quelques réflexions profondes de ce très grand marin. Quelques pincées de pensées salées pour donner du goût à nos vies (elles sont tirées de "Mémoires du large" d'Eric Tabarly et rapportées par Ouest France):
> "L'expérience, c'est la somme des conneries à ne pas refaire"
> "La confiance est un élément majeur: sans elle, aucun projet n'aboutit".
> "L'homme a besoin de passion pour exister".
> "Le temps se rétrécit ou semble s'accélérer à mesure qu'approche la date du but à atteindre".
> "C'est pataud un homme, quand il est ému, il ne sait pas exprimer ses sentiments, par pudeur virile".
> "Baisser les bras dans une compétition sous prétexte qu'on ne peut terminer premier est incompatible avec l'esprit du sport".
> "Naviguer est une activité qui ne convient pas aux imposteurs. Dans bien des professions, on peut faire illusion et bluffer en toute impunité. En bateau, on sait ou on ne sait pas".
J'ai admiré cet homme de mer, solide comme un roc, humble face à la mer; comme Bernard Moitessier, autre homme de folie marine et d'écrits aussi profonds que la mer qu'ils survolaient. ils m'ont accompagné dans ma période "mer et voile" autour de la Grande Terre, ou plutôt, en la circonstance, autour de notre "grande île" à un moment où je ne savais plus à quel Saint Politique me vouer.

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