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samedi 20 février 2010

De l'ano-pseudo-nymat ... Sur internet et dans les médias.

Ano-pseudo-nymat ou anonymat sous pseudonyme. Je tiens à cet orde des mots: plus fort, mais aussi plus expressif que pseudo-anonymat qui signifierait que l'anonymat ne l'est pas vraiment ...
Le pseudonyme est ... Un faux nom; l'anonyme ... N'a pas de nom. Dure réalité !
L'anonyme est sans nom et comme son sens l'indique, il n'est pas, il n'existe pas, "il est sans particularité, sans originalité, dépourvu d'âme" comme dirait encore le Petit Larousse.
Le pseudonyme avance caché, masqué, une forme de honte d'être SOI.
Ilékilui ???
Tékitoa ???
J'ai longtemps été dérangé par l'ano-pseudo-nymat sur internet ou dans les médias. Et, je le suis toujours, ce billet en est l'expression avérée. Pourtant il y a (eu) de grands artistes anonymes; mais voilà, il le sont restés ... Anonymes. Qui étaient-ils ces grands artistes ? Peu leur importait, peut-être !
Internet a favorisé ce grand déballage de ventres mous d'anopseudonymes. Tout est devenu possible, montrable, exprimable, incontrôlable, grâce à cet artifice !!!
Dérangé par l'ano-pseudo-nymat car ce n'est pas dans ma culture ! Celle où l'on assume ses mots et ses actes, debout, face au soleil, face aux arbres, face à la mer, face aux hommes ... Et face à internet. Cette culture où, qui l'on est, d'où l'on sort, ce que l'on (a) fait, compte et pondère nos mots, nos paroles et nos écrits, c'est-à-dire les "coéfficiente" d'une valeur éprouvée et humaine.
L'ano-pseudo-nymat, c'est le carnaval des masques, des mensonges, des fausses vérités, des fausses affirmations, des contre-vérités, des rumeurs; c'est LE FAUX élevé au rang de valeur !
A contrario, ce que j'affirme ou pose, sous mon nom, même dans son "à-peu-près", contient au moins cette part de vérité issue de mon humanité vérifiable.
Qu'est-ce qui fonde l'humanité de l'anopseudonyme ? Comment puis-je la vérifier ? Avec qui puis-je partager ce qui est dit ou écrit, avec quel humain, enfin ? Quand cet anopseudonyme avance opinion, avis, analyse, ou toute autre forme d'expression, qu'est-ce qui les fonde, les rend crédibles, "entendables", même dans leur incomplétude ? Qu'est-ce qui peut leur donner une quelconque valeur puisque l'auteur en est inconnu ?
Dans de telles conditions, d'ano-pseudo-nymat, tout et n'importe quoi peut être affirmé !
A moins, en définitive, que LA PEUR de s'exprimer ouvertement ou le manque de courage, soit le moteur de cette forme d'expression ... Ce qui enlèverait un peu de cette valeur "libertogène" d'internet pour une face cachée liberticide.
... --- ...
P.S. Je sais, nous savons, vous savez, que, peut-être, derrière ces anopseudonymes, sur internet ou dans les médias se cachent quelques êtres dont la valeur ne mérite pas un tel ressentiment ...

vendredi 19 février 2010

Marcher pieds nus.

Marcher pieds nus n'est plus un signe de tropicalisme assumé. En tous cas plus pour moi ! Sauf à l'éprouver en terrain sûr.
J'aime marcher pieds nus, sentir le sol sous la plante de mes pieds, ce contact naturel avec le beau ou le doux, la terre ou l'herbe, le rocher ou le bois, le sable voire le plancher ou le carrelage ... Les massages gratuits et sans efforts !
Marcher pieds nus, oui, mais plus n'importe où !

Quand les Anciens, kanak, polynésiens, colons, marchaient pieds nus, leur environnement était sain, dans les îles ou dans l'Intérieur, même si le tout à l'égoût ou le ramassage des ordures ménagères n'existaient pas. Au bord de mer ou sur les chemins côtiers, sur les crêtes ou sur les sentiers de forêt, ils allaient, pieds nus ...

Aujourd'hui, quand je vois des gens marcher pieds nus, en ville dans les rues, ou dans les villages ou encore dans quelque lieu hors agglomération, aux abords des plages ou des rivières, sales, avec détritus en tous genres traînant aux pieds des arbres, je me dis: "bonjour la leptospirose, l'infection à la moindre petite coupure, la septicémie, la civilisation, quoi !"
J'observe;
Certains, aiment à se montrer pieds nus "non protégés" dans tous ces lieux, sans leur caoutchouc (un minimum) aux pieds, Blancs ou Noirs d'ailleurs, souvent jeunes, ça fait un peu rebelle ou surfer, lokâl, océaniens, retour aux sources ...
Désolé, mais il y a erreur ... Il faut maintenant sortir couvert, "de la tête aux ... Pieds" !
Sinon;
"Pipis de ptits ratons, crachats et molards invertébrés, soulagements stomacaux par le haut et par l'arrière, boîtes de bière et tessons de bouteilles infectés, tous, vous guettent avec leurs gentils petits microbes ou virus qui vous saluent "... Sous les Tropiques exactement.
Alors;
Quelle place aux marcheurs sans souliers reste-t-il ? Même nos célèbres claquettes n'y suffiront bientôt plus à nous protéger, surtout quand, comme moi, on aime à les user jusqu'au bout en les "réparant" régulièrement, jusqu'à ce que la semelle n'ait plus que l'épaisseur d'un papier job !

lundi 1 février 2010

Très grande marée haute sur Nouméa ! Exceptionnelle !

Coefficient 180 à 9heures 45 ! Comme hier, dimanche.
La mer est partout ! Autour de Nouméa ... Et d'ailleurs.
Les bancs de la plage de Magenta ont les pieds dans l'eau, le muret protecteur est noyé.
Le fond de la baie de Sainte Marie, battu par la marée, accumule les détritus en tout genre.
Les sorties d'égouts sont submergées d'au moins vingt centimètres d'eau !
Les calédoniens adorent les grandes marées basses; je suis l'exception, un néo-calédonien qui poursuit et attend les très grandes marées hautes.
C'est magnifique une très grande marée haute !
Il n'y en aura plus d'autre, tout juste quelques coefficients 165 !
Heureusement, ni cyclone avec sa marée de tempête, ni forte chaleur qui dilate le volume d'eau, ni les deux en même temps.
Et pourtant, qu'elle était belle cette très grande marée, passée inaperçue; les sentiers côtiers sous l'eau, quelques squats avec l'eau aux genoux, des remblais récents attaqués par la marée crachant leurs boues rougeâtres ...
Le doux alizé poussait ses vaguelettes à l'assaut de terres inconnues, de niveaux rarement accessibles ?
Demain, 175 encore, à 10H22 ! Puis encore à la pleine lune de début mars; adieu les 180 !
Le grand nettoyage des bords de mer, c'est à ce moment là qu'il faut le faire, quand la mer rend à l'homme tout ce qu'il lui a balancé malproprement !