jeudi 20 août 2009
Je n'ai pas marché; je ne marche plus; je marcherai à l'ombre !
Ci-après, un extrait de "Nouvelle-Calédonie: Quel avenir pour l'indépendance ?" écrit en 1996 sous l'article: Militant. Où j'évoquais les grandes marches du RPCR à Nouméa pendant "Les Evénements", pour protester contre le "terrorisme" du FLNKS...
Non, non, rien n'a changé, tout, tout a continué ...
22 000 et moi et moi !
Non, je n'ai pas marché.Je veux bien croire en la colère des gens contre les débordements dûs aux différentes formes de manifestations de l'USTKE et au final contre l'USTKE; je ne crois pas en la métamorphose de cette colère en marche "passéifique" pour le destin commun.
Ca sentait trop l'hypocrisie, rien qu'en lisant tous ces mails qui sillonnaient la toile ... Et me rappelaient les échanges entre cibistes (amateurs de radios autoportatives "CB" - lire "cibi", l'équivalent en plus grossier de nos téléphones portables actuels) qui véhiculaient rumeurs et fausses informations ou renseignements sur les mouvements des uns et des autres à cette époque dite "des Evénements".
Non, je ne marche pas dans ce genre qui aliènerait ma liberté de penser à des coups dont les promoteurs, eux, marchent cachés (cagoulés eux aussi, à leur façon). Je n'ai pas besoin de me rassurer quand une trop grande part de ma vie n'a été qu'inquiétude(s) !
Je ne marche plus non plus dans ces manifestations anti-contre-manifestations, un genre qui plaît à une certaine gauche française et à ses leaders politiciens qui en feront un usage purement intérieur et franco-français; même si elles conduisent à prouver que les rues de Nouméa sont aussi "kanak".
Je préfère marcher à l'ombre.
Seul, avec mon histoire, petite histoire néo-calédonienne; celle de quelqu'un qui n'aime pas les bégaiements de la Grande Histoire en Nouvelle-Calédonie.
Je suis assez bronzé pour n'avoir plus besoin de marcher au soleil; je ne le suis pas assez pour marcher avec ceux qui n'ont naturellement pas besoin de l'être.
Je préfère marcher à l'ombre; tout au bord de l'Histoire !
Non, non, rien n'a changé, tout, tout a continué ...
22 000 et moi et moi !
Non, je n'ai pas marché.Je veux bien croire en la colère des gens contre les débordements dûs aux différentes formes de manifestations de l'USTKE et au final contre l'USTKE; je ne crois pas en la métamorphose de cette colère en marche "passéifique" pour le destin commun.
Ca sentait trop l'hypocrisie, rien qu'en lisant tous ces mails qui sillonnaient la toile ... Et me rappelaient les échanges entre cibistes (amateurs de radios autoportatives "CB" - lire "cibi", l'équivalent en plus grossier de nos téléphones portables actuels) qui véhiculaient rumeurs et fausses informations ou renseignements sur les mouvements des uns et des autres à cette époque dite "des Evénements".
Non, je ne marche pas dans ce genre qui aliènerait ma liberté de penser à des coups dont les promoteurs, eux, marchent cachés (cagoulés eux aussi, à leur façon). Je n'ai pas besoin de me rassurer quand une trop grande part de ma vie n'a été qu'inquiétude(s) !
Je ne marche plus non plus dans ces manifestations anti-contre-manifestations, un genre qui plaît à une certaine gauche française et à ses leaders politiciens qui en feront un usage purement intérieur et franco-français; même si elles conduisent à prouver que les rues de Nouméa sont aussi "kanak".
Je préfère marcher à l'ombre.
Seul, avec mon histoire, petite histoire néo-calédonienne; celle de quelqu'un qui n'aime pas les bégaiements de la Grande Histoire en Nouvelle-Calédonie.
Je suis assez bronzé pour n'avoir plus besoin de marcher au soleil; je ne le suis pas assez pour marcher avec ceux qui n'ont naturellement pas besoin de l'être.
Je préfère marcher à l'ombre; tout au bord de l'Histoire !
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