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jeudi 18 juin 2009

Provinciales 2009. Billet N°10 et dernier: Une saine trinité ???

Je n'ai pas pu réagir à chaud après ces élections provinciales de 2009, ET C'EST TANT MIEUX; tant on peut dire de sottises dans ce cas.
A ce jour toutes les institutions de Nouvelle-Calédonie sont en (dés-?) ordre de marche; aux ordres de qui ? Des citoyens calédoniens, bien sûr.
Mais;
Ma première réflexion sera avant tout sur la prise de conscience (ancienne) du nombre incroyablement important d'élus de toutes catégories pour un si petit pays (250 000 habitants) ! Je n'ai pas la prétention d'être le premier à mettre ce fait en exergue, cela va de soi; et si on y ajoute les chargés de mission, les collaborateurs de toutes sortes et tous les avantages liés à ces différentes fonctions, on peut raisonnablement s'interroger sur la justification d'un tel excès. Et de son coût pour le pays et ses citoyens.
Ma deuxième réflexion porte sur le partage des pouvoirs par les partis du "Pacte Républicain", adversaires acharnés il y a peu ... L'intérêt supérieur de la Calédonie (française) en est-il la seule raison ?
La Nouvelle-Calédonie a-t-elle enfin droit à sa Saine Trinité ? Une Trinité composée d'hommes ayant fait abstraction de leurs égos et ambitions personnelles pour promouvoir le bien-être de la Calédonie et de ses habitants en se partageant la présidence de la Province Sud, celle du Congrès et celle du Gouvernement. A moins que nous ayons plus à faire à une Triade et à ses hommes et femmes (de main ?).
Ce sera à eux de nous faire la preuve du contraire; et nous ne les croirons que sur les faits, comme dirait Saint Thomas ...
Ma troisième réflexion porte sur la composition des assemblées de province et du Congrès: à défaut de liste arc-en-ciel, nous avons des assemblées de province et un Congrès arc-en-ciel, ET C'EST TANT MIEUX (bis). Dans le cas de la Calédonie et dans la phase où elle se trouve dans son évolution institutionnelle, mieux vaut qu'aucun des partis n'ait la majorité absolue dans les assemblées de province comme au congrès; nos élus étant de grands enfants peu enclins à partager (leur jouet ?) , ils se trouvent ainsi dans la quasi obligation de composer avec les uns et les autres, en quelque sorte ... J'aurais plutôt tendance à préférer cette situation à celle d'un parti dominant, au Congrès ou dans les Provinces, qui imposerait ses vues et ses hommes et femmes (de main ?) !
Pour conclure, je souhaiterais que l'on se souvienne que cette mandature 2009-2014, n'est pas la dernière de l'Accord de Nouméa, c'est bien celle de 2014 à 2019 qui achèvera cette grande période historique des Accords de Matignon-Oudinot et de l'Accord de Nouméa.
Qu'allons-nous faire de ces dix années, comment nos élus vont-ils solliciter, s'ils le font, leurs concitoyens, pour promouvoir une véritable société consensuelle pour Notre Pays qui seule garantira et fondera un avenir institutionnel stable ?

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